La recrudescence du coronavirus est désormais un secret de polichinelle. En témoignent les chiffres de plus en plus grandissants de personnes contaminées mais aussi et surtout le nombre de décès qui ne peut s’expliquer que par la présence des variants, en particulier le redoutable et très létal delta.
Selon les «données épidémiologiques et de prise en charge» du « rapport de situation» publié ce samedi 31 juillet, le «nombre de cas confirmés » de la veille (vendredi 30 juillet) est de 113. Ce qui porte le «cumul à date» à 25 801.
Pire, toujours selon ce document à propos du «nombre de décès hospitaliers» le décompte du jour fait état de 9 morts, le plus grand total journalier, nous confirme une source proche du ministère de la Santé. Alors que la veille (jeudi 29), il y avait déjà eu 6 morts. Ce qui porte à 229 le nombre de décès hospitaliers en Guinée.
Des chiffres qui se recoupent avec ceux publiés par l’ANSS sur sa page facebook qui n’affiche pour l’instant pas les données de la journée d’hier samedi.
En ce qui concerne les défis, le rapport indique la «recherche et l’investigation de tous les cas confirmés non hospitalisés et non confinés» et le fait de «vacciner 20% de la population guinéenne de 18 ans et plus d’ici fin 2021 ».
Des initiatives qui peuvent être efficaces si toutefois elles sont accompagnées de l’observation des mesures barrières.
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Alseny Baldé depuis Conakry
