par Christian Happi.
Mardi 15 décembre 2020, la presse nationale et internationale a annoncé l’arrestation de Dr Christopher Fomunyoh. C’est l’un des observateurs internationaux des élections du 7 décembre dernier au Ghana. Il aurait été arrêté par les agents de l’immigration et des douanes de l’aéroport international de Kotoka à Accra avec en sa possession 100 000 dollars dans son sac.
Dans une interview accordée au journal Le Jour en kiosque ce vendredi 18 décembre, le Directeur exécutif pour l’Afrique du National Democratic Institute (NDI) dément cette information.
« Je suis donc rentré sur Washington DC dimanche avec un sentiment de satisfaction et de fierté, et c’est par surprise que je tombe mardi matin sur cet élément de « fake » news donc se plaisent certains. Alors que cela ne se rapproche en rien de la vérité.», dément-il.
Contrairement à ce qui s’est dit, le directeur exécutif du NDI déclare avoir passé un bon séjour au Ghana. Le Dr Christopher Fomunyoh est revenu du Ghana dimanche après un séjour de deux semaines pendant quelle période il a pu observer les scrutins présidentiels et législatifs de ce pays phare de l’Afrique de l’Ouest.
« Contrairement aux grandes missions habituelles, le NDI n’a pas déployé d’observateurs pour éviter de mobiliser les gens en cette période de la pandémie du COVID 19. Ma présence s’expliquait donc par un appui technique aux observateurs nationaux de la société civile, dont certains sont des partenaires de longue date. Ce fut un grand succès dans l’ensemble et je reviens de là avec beaucoup d’enseignements sur comment d’autres pays africains peuvent s’inspirer du cas ghanéen. », explique l’expert.
Pendant son séjour, il a eu l’opportunité d’échanger avec les deux candidats dont le président en exercice Nana Akufo-Addo. Ainsi que l’ancien président John Dramani Mahama.
D’après Fomunyoh, ces deux hommes politiques sont tous les deux des vrais «gentlemen». Voire des démocrates convaincus qui respectent les règles du jeu démocratique et aspirent à gouverner dans la paix.
« Ils se connaissent aussi pour s’être affrontés aux urnes à trois reprises déjà. Je n’ai donc pas de préoccupation particulière quant à l’acceptation éventuelle des résultats par tous lorsqu’ils se seraient satisfaits que cela représente effectivement le vote des électeurs ghanéens obtenus le jour du scrutin. N’oublions pas aussi qu’à deux reprises, par le passé, le scrutin présidentiel s’est terminé par des procès devant la Cour Suprême. Donc je conseille à tous d’être patient, sachant que le Ghana finira par les rendre fiers d’avoir participé dans un scrutin libre, transparent et inclusif. », affirme-t-il.
Les chefs d'État africains ont appelé à une réforme du Conseil de sécurité et de…
L'Alliance des États du Sahel (AES) est confrontée à une insécurité permanente, avec une recrudescence…
Découvrez les derniers développements de l'enquête sur Mahamat Déby, président du Tchad, soupçonné de corruption…
“Explorez la création historique de la Confédération des États du Sahel (AES) par le Burkina…
🌍✨ Nouveau Article ✨🌍 Découvrez notre dernière analyse sur l'émergence de l'Alliance des États du…
Découvrez comment la montée de l'extrême droite en Europe reflète les aspirations partagées entre l'Occident…