Premières preuves des crimes de guerre commis par Barkhane! A Gossi que la France avait si peur de rétrocéder il y a un premier charnier découvert par les Famas ! Un charnier qui date de bien avant que les Famas en reprennent le contrôle.
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
Premières preuves des crimes de guerre commis par Barkhane ! A Gossi que la France avait si peur de rétrocéder, il y a un premier charnier découvert par les Famas ! Un charnier qui date de bien avant que les Famas en reprennent le contrôle. Voici le communiqué de l’armée :
Les révélations faites, vendredi 22 avril, par l’armée française sur la mise en scène d’un charnier à Gossi, dans le nord du pays, ont amené l’armée malienne à réagir dans la soirée.
Après ces révélations faites par l’armée française, l’armée malienne a réagi, dans un communiqué publié ce vendredi soir. « À la suite de la cérémonie officielle de rétrocession » du camp occupé à Gossi par la force Barkhane, mardi dernier, un premier détachement de l’armée malienne y a immédiatement été déployé, puis des renforts le mercredi.
« Dès la nuit », indique le communiqué de l’armée malienne, cette force « a essuyé des tirs indirects sur l’emprise », dont les auteurs ne sont pas précisés. Une patrouille est envoyée dans « l’environnement immédiat du camp », qui découvre le charnier.
L’armée indique qu’une enquête a aussitôt été ouverte, avec l’envoi d’une mission composée notamment du commandant militaire du secteur, de son conseiller juridique et de la prévôté dans la localité de Gossi « pour confirmer les faits ». « Dans ce contexte », poursuit le communiqué, « l’état-major général des armées du Mali déplore le fait que les Fama fassent malicieusement l’objet de communications visant à fourvoyer leur montée en puissance et à altérer leur image. »
Le communiqué précise que « l’état de putréfaction avancée des corps indique que ce charnier existait bien avant la rétrocession » du camp, et que « par conséquent », les Fama ne peuvent en être tenus pour responsables.
Mais quelle est la première réaction de la désormais ex-puissance d’occupation ? Crier à la force Wagner.
« Aucune référence n’est faite à la présence de supplétifs russes, présentés par l’armée française comme des mercenaires du Groupe Wagner qui auraient eux-mêmes enterré ces corps. L’armée malienne conclut son communiqué en rappelant son attachement au respect des droits de l’homme et du droit humanitaire » ; note RFI.
Beau monument d’hypocrisie de culot somme toute ! Voici une base pendant des mois sous contrôle de Barkhane et qui vient d’être remise à l’armée nationale malienne avec une fosse commune et qui date d’il y a des mois et c’est Famas et Wagner que la France accuse ! De quoi a peur Barkhane ? De ce que la CPI, cette pseudo justice toujours fonctionnant contre les Africains soient saisie contre elle….
Alors que le monde entier vient de découvrir les horreurs commises par Barkhane au Mali avec ce fossé commun à Gossi découvert depuis deux jours par les Famas qui viennent d’en prendre conscience, un autre crime est commis par l’armée française en Afrique de l’Ouest, cette fois en Côte d’Ivoire : Voici le déroulé de l’événement tel qu’il est rapporté par la presse française : Une enquête a été ouverte en Côte d’Ivoire après la mort d’un gardien de bœufs et de son troupeau d’une soixantaine de têtes, lors d’une explosion dans une zone où des soldats français conduisaient un exercice militaire, a indiqué l’armée française dans un communiqué reçu vendredi 22 avril.
La zone de Boni-Andokro se trouve dans le centre du pays et abrite le camp militaire ivoirien de Lomo-nord. Le 43e Bataillon d’infanterie de marine (43e BIMa), basé en Côte d’Ivoire dans le cadre d’un accord de défense avec la France, y a conduit « une campagne de tir avec des canons de 155 mm de type Caesar ».
La double question : les soldats français qui disent être venus en Côte d’Ivoire pour empêcher l’extension du terrorisme ou encore apprendre à leurs homologues ivoiriens comment se battre à travers ces dites académies contre le terrorisme qui ne sont à vrai dire que des bases françaises réparties sur l’ensemble du territoire ivoirien à la fois pour l’espionner et pour le déstabiliser, pourquoi et au nom de qui menaient-ils cet exercice militaire ?
Où se trouvait l’armée ivoirienne ? Et puis l’armée française s’exerçait-elle sur des cibles réelles ?!
Et puis, pourquoi avoir utilisé des canons de 155 mm de type Caesar, qui sont des armes de conflit de haute intensité, dans le cadre de cet accord de défense ?
Voici autant de questions auxquelles l’enquête bidon ouverte par la France ne répondrait jamais. Et c’est que la responsabilité revient à l’Etat ivoirien d’exercer son droit souverain, car à ce qui parait tout le troupeau du berger a été pris pour cible, ce qui veut dire que ce n’était un exercice, mais un acte de guerre commis contre le peuple ivoirien.
Le peuple ivoirien n’a pas oublié qu’en avril 2021 s’est tenu en France le procès du bombardement du camp français de Bouaké en Côte d’Ivoire en novembre 2004, ayant causé la mort de 9 soldats français. En revanche, pas un mot de la justice française sur les milliers de victimes ivoiriennes blessées et tuées par l’armée française à Abidjan dans les heures et jours qui ont suivi ce bombardement. Jusqu’à présent, alors qu’un procès a eu lieu sur le bombardement de Bouaké, aucune enquête judiciaire n’a été lancée pour faire la lumière sur ces fusillades ayant visé des personnes civiles.
Le Parlement nigérien a adopté vendredi 22 avril le projet de loi déjà approuvé le 4 mars dernier en conseil des ministres. « Le but est de renforcer la lutte contre les groupes jihadistes au Niger et dans la région du Sahel ». Les forces spéciales européennes jusqu’alors basées au Mali vont être redéployées sur le sol nigérien.
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