- Burkina Faso : une dizaine de morts lors d’une attaque contre un détachement militaire
- Cameroun-Extrême-Nord : des éléments de Boko Haram tués par la police
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- Montée en puissance de l’armée malienne : 29 terroristes neutralisés et plus de 600 suspects interpelés
Analyses de la rédaction :
1. Burkina Faso
Incroyable mais vrai, les médias mainstream continuent leur même mode opératoire concernant le dénigrement des armées nationales africaines, sans prendre la moindre leçon de leurs erreurs.
Le Mali a récemment suspendu les médias néocolonialistes RFI et France 24, et visiblement, le Burkina Faso est en phase d’emboîter le pas à Bamako.
Dans un article du 22 avril 2022, Radio France Internationale titrait : » Burkina : Plus d’une centaine de civils auraient été tués lors d’exactions des forces armées « .
En réaction à cette allégation, un communiqué parvenu à notre rédaction ce 24 avril 2022, signé du ministère de la défense et des anciens combattants les qualifie de « graves allégations »
Des enquêtes seraient en cours pour apporter la lumière sur ces accusations dont les forces armées nationales sont l’objet, précise la note.
De telles accusations alors que l’armée nationale burkinabé se lance corps et âmes dans la lutte contre le terrorisme, son extrêmement grave et montre encore une fois la volonté des médias français à installer la peur et la méfiance au sein de la population burkinabé concernant l’armée nationale,
Le ministre burkinabé de la Défense, Barthélémy Simporé, a réagi ce dimanche, aux allégations d’exactions qui auraient été commises par l’armée burkinabé lors d’une opération à Oudalan, selon RFI. Il a annoncé l’ouverture d’une enquête pour en tirer d’éventuelles conséquences.
En effet, l’un de ses articles qui accuse l’armée burkinabé d’exactions a fait réagir le ministre burkinabé de la Défense Barthélémy Simporé qui a pris le contre-pied du média.
« Dans un article titré « Burkina : plus d’une centaine de civils auraient été tués lors d’exactions des forces armées et publié en ligne le 22 avril 2022, RFI se fait l’écho de graves allégations et d’exactions qui auraient été commises par les Forces Armées Nationales (FAN) », indique le communiqué du ministère de la Défense du Burkina Faso.
Ainsi, poursuit le communiqué, RFI rapporte entre autres que suite à une opération menée dans certaines localités de la région de l’Oudalan, des soldats burkinabés « ont tué tous les hommes y compris des adolescents« .
Dans son communiqué, le ministère de la Défense du Burkina Faso a insisté sur le fait que les Forces de Défense et de Sécurité du pays « accomplissent leurs missions avec une conscience élevée du respect des Droits humains ». Il a, de ce fait, rappelé que « ses opérations visent prioritairement la protection des populations et leurs biens contre la violence aveugle des groupes armés ».
Par conséquent, renchérit le ministre Barthélémy Simporé, les allégations de RFI sont totalement « aux antipodes de buts militaires ainsi que des valeurs et principes qui encadrent le concept et la conduite des opérations » de l’armée burkinabé. « Le Burkina Faso fait du respect des droits de l’Homme ; l’un des axes majeurs de sa stratégie nationale de lutte contre le terrorisme », a souligné Barthélémy Simporé.
Le ministre Barthélémy Simporé a par ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête. Selon le ministre, cette enquête va permettre de tirer toutes les conséquences possibles.
En tout état de cause, le ministre de la Défense rassure que « des investigations seront diligentées pour faire la lumière sur les graves allégations de RFI, afin de tirer éventuellement toutes les conséquences qui s’imposent », a précisé le communiqué publié par le ministère de la Défense du Burkina Faso ce dimanche 24 avril 2022. Après s’être fait humilié au Mali, RFI ou encore France 24 continuent sur la même voie, publier des allégations concernant l’armée nationale malienne ou burkinabé et risquer tout simplement de se faire suspendre,
De son côté, la population burkinabé en a marre des exactions continuent en provenance de la France, que ce soit des médias français ou encore des personnages politiques. En rappel, sur une chaîne ivoirienne, l’ambassadeur de France avait ouvertement insulté le peuple burkinabé lorsqu’il était descendu dans les rues pour bloquer le convoie militaire de Barkhane qui passait illégalement sur le territoire burkinabé alors que la population ne veut plus les voir rôder dans le pays, en disant qu’avec un sandwich et un coca, les Burkinabés sont prêts à descendre dans les rues. Pourtant, les Burkinabés ont remis ça et montrent encore leur ras-le-bol concernant la France et revendiquent une coopération avec la Russie, mais encore une fois, sans qu’il y ait le moindre sandwich ou le moindre coca-cola à la clé.
Les manifestants contre la coopération franco-burkinabè ont fait la sourde oreille à la décision des autorités interdisant l’organisation de marches comme celle de ce samedi 23 avril 2022 à Ouagadougou.
Dispersés par les forces de l’ordre en cette matinée depuis la Place de nation, certains manifestants ont été interpellés tandis que d’autres se sont remobilisés dans des quartiers à l’instar de Tampouy. Au Rond-point de la Jeunesse, des propos radicaux fusent pour exprimer catégoriquement leur insatisfaction des relations qu’entretient le Burkina Faso avec la France dans la lutte antiterroriste.
« Le Burkina Faso n’a pas d’autres solutions que celle de coopérer avec la Russie. Nous voulons la coopération Russie-Burkina et tous ceux qui vont s’y opposer, nous les écraserons sans pitié », menace l’un des manifestants. Pour lui, la France n’a plus sa raison d’être au Burkina Faso, voire en Afrique.
« La France a été présentée plus de quarante ans au Congo et cela n’a produit aucun résultat. Au Mali depuis 2013, pour lutter contre le terrorisme mais les choses n’ont fait que s’empirer », souligne-t-il.
Selon lui, le récent ravitaillement de la ville de Djibo n’est qu’un argument « fallacieux » pour maintenir la coopération avec la France. À l’entendre, l’homme semble savoir des choses méconnues du grand public.
« En effet, avant cette opération, l’Émir de Djibo était présent dans la capitale burkinabè. Il est venu échanger avec les autorités qui l’ont, par la suite, envoyé comme émissaire auprès des terroristes afin de négocier et de dialoguer pour que l’on puisse procéder au ravitaillement de la population », a-t-il confié.
Ce manifestant qui n’a pas la langue dans sa poche a précisé que le ravitaillement de Djibo a été fait avec la collaboration des terroristes. « L’émir de Djibo a négocié avec les terroristes qui ont demandé 72 heures pour déterrer les mines qu’ils avaient placées sur l’axe Bourzanga-Djibo. Mieux, les terroristes ont promis de ne plus attaquer Djibo », a-t-il affirmé.
« Y a-t-il un dialogue sans compromis ? », questionne-t-il avant de révéler que « quand le ministre Yéro Boly dit que l’État burkinabè ne finance pas les terroristes, c’est faux ! Il faut que chacun gagne ».
Dans sa logique, c’est la situation ukrainienne qu’on veut créer au Burkina. « Si jamais le Burkina sert de base arrière pour les terroristes, le Mali n’hésitera pas à taper et il tapera certainement fort. Les Français ne sont là que pour leurs propres intérêts, pas ceux des Africains et le Mali l’a bien compris. C’est pourquoi aujourd’hui, l’armée malienne est en train de gagner la guerre petit à petit. A bas la France ! La patrie où la mort nous vaincrons ! », a-t-il conclut.
Selon certaines informations, des manifestants sont venus des provinces pour exiger le départ de l’armée française sur le territoire burkinabè. Alertée, la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) a pris d’assaut le rond-point de la jeunesse de Tampouy pour inviter les manifestants à quitter les lieux en leur rappelant que « la marche était prévue à 4h du matin ». Par conséquent, passé ce délai, toute manifestation était interdite. Après un temps d’écoute et de sensibilisation entre les deux camps, les manifestants ont fini par libérer les lieux. Cette manifestation pro-russe n’est pas la première du genre. Les Africains en ont marre des médias et des politiques français et ils sont de plus en plus nombreux à le crier haut et fort, et malgré ce que relaient les médias français, il est clair que face à une population éveiller, il est impossible maintenant de faire passer n’importe quoi comme allégations sans en subir les conséquences.
2- Une ministre centrafricaine fouillée à l’aéroport de Roissy malgré son immunité diplomatique ?
Selon Mediapart, la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Sylvie Baïpo-Temon, aurait été fouillée par les douanes alors qu’elle était en transit à l’aéroport de Roissy et qu’elle disposait d’un passeport diplomatique.
Un incident diplomatique pourrait de nouveau compliquer les relations entre la France et la Centrafrique, d’après une révélation de Mediapart du 21 avril. Les faits se seraient déroulés le 25 février à l’aéroport Charles-de-Gaulle en région parisienne. En attendant son vol pour Bangui, la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Sylvie Baïpo-Temon, était en transit dans le « salon 200 » que fréquentent généralement les VIP et personnalités religieuses et politiques, selon le média en ligne. Six douaniers seraient intervenus dans ce salon et auraient adopté un ton « familier » avec Sylvie Baïpo-Temon. Mediapart a pu récupérer la vidéo de la scène que la ministre aurait filmée. Recueillant aussi les confidences de témoins de la scène, Mediapart affirme que les douaniers se sont mis à fouiller « les deux valises trolleys de la ministre et sa sacoche d’ordinateur ».
Disposant « d’un passeport diplomatique et de deux visas, l’un américain, l’autre français », Sylvie Baïpo-Temon aurait été interrogée sur un éventuel retour sur le sol français. Mediapart a contacté la direction générale des douanes qui a fait savoir qu’elle ne ferait « pas de commentaire sur cette affaire à ce stade ». Egalement contactée par le média, Sylvie Baïpo-Temon n’a pas souhaité faire davantage de commentaires, pour ne pas créer « davantage de tensions ». Bangui et Paris aux prises de vives tensions diplomatiques si ces faits sont avérés, ils surviendraient dans un contexte diplomatique particulièrement tendu entre Bangui et Paris qui, à plusieurs reprises, a vertement critiqué le partenariat russo-centrafricain notamment sur le plan sécuritaire.
Selon la France, une partie des instructeurs militaires que la Russie a déployés en Centrafrique pour soutenir les autorités locales seraient des membres de Wagner. Cette accusation, portée également par des ONG et l’ONU selon l’AFP, est démentie par la Russie. Interrogé sur les activités d’entreprises de sécurité privées russes en Afrique, Vladimir Poutine avait rappelé le 21 octobre dernier que celles-ci, étant des acteurs privés, n’étaient pas liées à l’Etat. Il a ajouté que Moscou était prêt à agir si ces entreprises compromettaient les intérêts nationaux. Quelques jours plus tôt, le 17 octobre, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, déclarait que le groupe de sécurité privé russe Wagner « confisquait la capacité fiscale de l’Etat » centrafricain. Sylvie Baïpo-Temon avait alors dénoncé des propos mensongers.
3- Mali : Gossi, une mise en scène russe?
Depuis quelques jours, la rétrocession du camp de Gossi, le mardi 19 avril dernier est imbibée de la découverte macabre, aux alentours, d’un charnier d’une dizaine de corps. Pendant que l’armée française accuse les partenaires russes du Mali, l’état-major général des armées maliennes demande l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités. L’acte fait l’objet d’une véritable guerre informationnelle entre les deux pays.
Comme annoncé par le président Emmanuel Macron en février dernier, la force antiterroriste française (Barkhane) est en train de se retirée du Mali. Le camp qui la servait de position à Gossi, cercle de Gourmararous, région de Tombouctou a été officiellement rétrocédé aux forces maliennes le mardi 19 avril 2022. Un évènement tant attendu par l’armée malienne, qui peut enfin arrêter de surveiller les soldats français pendant leur départ.
Il s’agit en effet, d’un charnier d’une dizaine de corps miraculeusement découverts aux alentours de l’emprise rétrocédée au moment de la rétrocession. Pour se blanchir l’armée française s’est empressée à pointer du doigt « les paramilitaires Russes », avec une image à l’appui, accusant que l’objectif, était de faire porter le chapeau aux anciens squatteurs du lieu (Barkhane) dont « l’incompétence » ou « le jeu trouble » est à la base de sa chute de popularité, voire son mépris au Mali. S’en est suivi après une véritable guerre informationnelle relayée sur tous les médias français mettant en cause les nouveaux partenaires du Mali.
De son côté, tout en condamnant cette action qu’il qualifie de nature à jeter du discrédit sur la montée en puissance des FAMa, l’état-major général des armées du Mali souligne pour sa part, saisir le ministère de la Défense et des Anciens Combattants afin d’ouvrir une enquête pour situer les responsabilités. « Prenant très au sérieux cette découverte et malgré la phase d’installation en cours dans le camp, l’état-major général des armées a saisi le ministère de la Défense et des Anciens Combattants pour l’ouverture d’une enquête en vue d’établir toute la lumière sur ledit charnier » a indiqué la hiérarchie militaire du Mali dans son communiqué publié le 22 avril 2022, tout en précisant que « l’état de putréfaction avancé des corps indique de ce charnier existait bien avant la rétrocession » a-t-il ajouté. A propos de la cabale contre l’armée malienne et ses nouveaux partenaires, les accusant de cette atrocité, la hiérarchie militaire ne décolère pas. « L’état-major général des armées déplore le fait que les FAMa fassent malicieusement l’objet de communications visant à fourvoyer leur montée en puissance et à altérer leur image ainsi que celle de notre pays, le Mali » a-t-il indiqué. Car, selon lui, « le respect des Droits de l’Homme (DH) de même que le Droit International Humanitaire (DIH) restent une priorité dans la conduite des opérations des FAMa », d’où, « les énormes efforts de sensibilisation et de formation sur les différents modules ainsi que l’ouverture systématique d’enquêtes à chaque fois que des allégations sont portées contre les FAMa » a rappelé l’état-major général.
Par ailleurs, il a tenu à rassurer que malgré tout, les FAMa resteront fidèles à leur serment de défendre la patrie au prix de leur vie tout en assurant la protection des civils.
On ne peut pas en dire autant des soldats de Barkhane. Par contre on attend les fameuses ingérences de l’ONU courir avec ces enquêtes indépendantes et ses rapports « inquiétants » et de la Communauté occidentale défenseur des droits humains,
Mais Paris, comme a son habitude, a refusé de reconnaître sa culpabilité et s’est empressé de qualifier les faits de « provocation », tout en essayant de faire porter la responsabilité du crime à la Russie.
Pour confirmer la « trace russe », une vidéo produite à la hâte montrant des soldats en train de remblayer une fosse avec des corps a été réalisée, dans une sorte de propagande. Ce faux rappelle fortement les fausses vidéos ukrainiennes similaires à celle-ci.
Une autre histoire « sombre » a été immédiatement actualisée. Selon les habitants, des soldats français ont récemment enlevé plusieurs civils dans le village d’Adiora, près de Gossi. La raison de l’enlèvement n’a pas été révélée, mais les villageois sont sûrs que les corps trouvés près de Gossi pourraient appartenir aux Maliens kidnappés.
Cependant, les Français eux-mêmes n’hésitent pas à utiliser des thèmes similaires pour des attaques informationnelles contre leurs adversaires géopolitiques. Par exemple, le nettoyage du village de Moura par les troupes gouvernementales maliennes contre les terroristes a ensuite été rapporté dans la presse française comme un acte de tir sur des civils lors d’une foire. En général, tout est construit dans les meilleures traditions de la provocation médiatique : Mourir au Moura, ont écrit les médias français.
Depuis 2014, les Français, prétendument en lutte contre les terroristes dans le Sahel africain, ont tué des centaines de musulmans. Il s’agit essentiellement de la défense des capitaux français dans les mines d’uranium du Niger, et des dictateurs locaux soutenus par la France contre leurs ennemis politiques. Et tout cela se poursuivait, avec la participation de quelque 5 000 soldats français.
De nombreuses preuves de massacres illégaux de civils et de prisonniers de guerre par l’armée ukrainienne ont été présentées au monde, mais la France, cherchant à se blanchir, cherche à déplacer l’attention du monde sur les actions de la Russie au Mali. Il est évident que si le régime actuel en France persiste, la situation avec de telles provocations ne fera qu’empirer.
Mais Bamako n’est pas vraiment apte à se laisser faire. Sur cette affaire, la Russie a également répondu.
Des informations ont émergé sur les médias sociaux concernant la découverte par les forces armées maliennes d’une sépulture collective lors de patrouilles dans les environs du village de Gossi, dans la région de Tombouctou, près duquel se trouvait, jusqu’à récemment, l’une des bases de soutien de l’opération française Barkhane.
La presse locale fait le lien entre le signalement des corps non identifiés et celui d’un groupe de bergers maliens disparus, soupçonnés d’avoir été enlevés par l’armée française une semaine auparavant. Leur sort est encore inconnu.
Étant donné la propension traditionnelle des médias français, et souvent de certains responsables européens, à rejeter la faute là où ça fait mal, on peut supposer que quelqu’un sera tenté de lancer dans l’espace médiatique des versions contre les soldats maliens, dont le succès à débarrasser la république des menaces terroristes a tant agacé Paris, qui n’a pas réussi à le faire pendant ses années de présence au Mali.
Nous soutenons la décision des autorités maliennes de mener une enquête approfondie sur les circonstances de ce crime. Nous espérons que les auteurs de ces actes seront identifiés et dûment punis. Nous espérons également que le Paris officiel coopérera efficacement dans l’enquête sur les disparitions et les meurtres de citoyens maliens.
Et plus rien ne passe côté malien.
Dans l’affaire du marché des passeports maliens, Jean-Yves Le Drian et son fils son appelés à répondre devant le juge du deuxième cabinet d’instruction du pôle économique de Bamako.
Cette comparution est censée avoir lieu le 20 juin prochain selon le Mouvement Maliko qui avait initié une plainte contre le ministre français des Affaires étrangères et de l’Europe, Jean Yves Le Drian et son fils Thomas Le Drian pour leur implication dans l’attribution frauduleuse du marché des passeports maliens.
À en croire ce mouvement plaignant, le Juge d’instruction du pôle économique et financier vient d’envoyer la convocation de ces deux personnalités citées plus haut, au procureur pour transmission par voie diplomatique.
Bref, la France est comme toujours dans de beaux draps, mais nous sommes curieux de voir ce que va faire l’ONU et ses enquêtes légendaires.