Lorsque Napoléon 1er (Bonaparte), meurt à Sainte-Hélène en 1821, il faut six mois pour que la nouvelle parvienne dans les hameaux du pays. La circulation de l’information n’étant pas immédiate à l’époque, la notion qu’on avait du temps n’était pas la même qu’à nos jours. Ce changement et la nouvelle perception qu’on a présent du temps et des choses dont il conditionne la production, sur un tout autre registre, celui du Covid 19, viennent de nous être indirectement administrés par l’invention en un temps record, d’un vaccin contre le virus. Tout ce qui précède pour dire que l’État, s’il est effectivement moderne et réellement en phase avec notre époque, ne peut plus se comporter comme autrefois, ni dans l’appréhension de ses responsabilités, ni dans la façon de les assumer. Et au sujet de ces obligations régaliennes, entre autres choses, il est tenu de produire dans des délais raisonnables, des résultats palpables, et d’ouvrir des perspectives réalistes. Même en Afrique, la gouvernance des promesses doit appartenir au passé.
Par Jean-Pierre Djemba
pour https://sillonpanafricain.net/
