Actualité en Afrique :
- Forum transfrontalier Niger-Nigéria sur la lutte contre le banditisme armé dans la bande sud-ouest du Niger
- Cameroun : après trois mois de travaux, la centrale solaire de Guider produit déjà 1,5 MW sur les 15 attendus
- À Lomé, l’Afrique veut faire front contre les cybermenaces
- Le Gabon veut réhabiliter ses 10 aéroports provinciaux
Analyses de la rédaction :
1. Le Mali, liquidateur du FCFA ?
Cela sent le pétard mouillé : voici deux informations communiquées tour à tour par les médias mainstream que sont RFI et Jeune Afrique et qui prouvent à quel point le Mali, le grand Mali a déjà gagné sa bataille contre les sanctions occidentales déguisées, et ce à la fois en raison de cette extraordinaire solidarité interafricaine qui de l’Algérie au Sénégal en passant par les voisins les plus immédiats du Mali, mais encore par la fermeté, l’intransigeance malienne.
RFI écrit : « Les dirigeants de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis à Accra, ont décidé de maintenir les sanctions imposées au Mali. Ils demandent de nouveau une transition de 12 à 16 mois supplémentaires pour permettre une levée progressive des sanctions. Il y a environ une semaine, le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, a quitté Bamako sans être parvenu à un accord avec les autorités maliennes sur un calendrier pour la tenue d’élections. »
Cette information laisse entendre que la CEDEAO qu’on sait être la caisse de résonance de l’axe US/OTAN ou « Barkhane et Cie » dans l’affaire malienne affiche une certaine fermeté contre le Mali refusant de reculer face à ce qui est l’une des défaites les plus cuisantes de l’Occident en Afrique à savoir l’échec de l’embargo anti-malien. D’ailleurs RFI se montre bien menaçant et menace de façon assez implicite la Guinée dont la junte l’a pris de court en coopérant très étroitement avec les Maliens. Il dit : « Concernant la Guinée, l’organisation sous régionale donne un délai d’un mois, soit jusqu’au 25 avril prochain, pour que soit présenté un calendrier “acceptable” pour la transition. La CEDEAO prévient que le pays fera face à des sanctions si ce délai n’est pas respecté. »
Mais cette intransigeance qu’affriche l’Occident à travers la CEDEAO est-elle vraie ? Rien n’est moins sûr. Voici un deuxième rapport communiqué par un autre média mainstream qui prouve à quel point la Résistance malienne a-t-elle été porteuse, et comme l’État malien a réussi en peu de temps ce que l’Iran a réussi en 4 décennies, et ce contre quoi la Russie combat en ce moment même à savoir « le ratatinage des sanctions » : « Face à un Assimi Goïta qui refuse de céder le pouvoir, les chefs d’État ouest-africains avaient pris des sanctions fortes contre Bamako le 9 janvier dernier. Celles-ci viennent d’être suspendues par la Cour de justice de l’UEMOA. C’est une décision qui change la donne pour le Mali et redistribue les cartes entre Assimi Goïta et les chefs d’État ouest-africains. Alors que ce vendredi 25 mars, la CEDEAO tient un sommet extraordinaire à Accra, la cour de justice de l’Uemoa vient de suspendre les sanctions économiques adoptées contre le Mali le 9 janvier. Face à la volonté d’Assimi Goïta de se maintenir cinq années supplémentaires au pouvoir, les chefs d’État ouest-africains avaient décidé de mesures dures : le gel des avoirs du Mali à la banque centrale commune aux huit États membres de l’UEMOA, celui des entreprises publiques et des organismes parapublics maliens, la suspension du pays de toute assistance financière des institutions internationales… »
En termes de marche arrière et d’aveu d’impuissance, il n’y a pas plus solide, Union monétaire ouest africaine façonné par l’Occident a reculé et suspendu ses sanctions. Jeune afrique écrit : » Bamako a notamment fait valoir que les textes de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) prévoient qu’elle ne peut solliciter ni recevoir de directives ou d’instructions des institutions ou organes communautaires, des gouvernements des États membres de l’UEMOA, de tout autre organisme ou de toute autre personne. Elle ne peut donc être utilisée pour asphyxier un État membre. » C’est donc non seulement une bataille monétaire de gagnée, mais aussi une bataille judiciaire, tout le cartel juridique pro Occident ayant été mis au pas.
Du coup cette dernière partie de l’article de RFI fait rire : « Cette décision n’est pas définitive, souligne un ancien magistrat malien, car elle n’est que « suspensive ». « Cela ne présage pas de la décision définitive que prendra la Cour de justice de l’UEMOA », précise-t-il.
Le lecteur averti a vaguement une impression : la CEDEAO maintien des sanctions qui ont déjà été brisées par cette coalition interafricaine non écrite composée du Mali et de ses voisins près et loin qui continuent à faciliter leurs exportations et les importations maliennes et cela de sorte que le Mali vient de battre sous sanction les records d’exportation du coton. Mais est-ce tout ? Non puisque si l’UEMOA a suspendu ses sanctions c’est parce que la France a peur. De quoi ? De ce que cette façon de contourner les sanctions drastiques par le Mali finit par avoir la peau du FCFA ! Et on sait qu’une fois liquidée au Mali, cette monnaie coloniale ne saurait survivre !
2. Les médias russes sauvés par l’Afrique ?
C’est quoi la raison de cette panique ou presque remord qui s’est emparée des milieux médiatiques français depuis que le Mali a vaillamment interdit des agences de propagande française de diffuser ? Ce n’est pas seulement parce que cette mesure fait cesser une source de déstabilisation et du mensonge en Afrique de l’Ouest d’émettre, une source à l’origine de bien des manœuvres déstabilisateurs, de falsification et d’insinuation, une source qui a plus d’une reprise a menti pour faire renverser des États africains, ou intimider la population.
Et bien ce n’est APS seulement parce que le Mali a privé la France de sa redoutable arme médiatique qui fâche, mais aussi parce que le Mali, sanctionné, et qui a sanctionné USA/France/OTAN en termes médiatiques, fasse élargir son embargo anti-occidental, en faisant émettre les médias russes en Afrique de l’ouest !
Ce sera un double coup et plus qu’assassin dans la mesure où les médias russes interdits de diffusion en Europe pour cause de la guerre en Ukraine trouveront un siège en plein cœur d’Afrique pour diffuser leurs émissions anti-OTAN anti-Barkhane et anti US. Imaginons un instant l’impact que cela pourrait avoir sur les opinions africaines assoiffées d’entendre des paroles vraies qui analyses et dissèquent les crimes occidentaux en Ukraine…. Le Monde a raison de dire : « Les autorités maliennes ont annoncé le 18 mars “suspendre” la diffusion des programmes de Radio France internationale (RFI) et de France 24. Au moment où des mercenaires russes défendent le pouvoir en place à Bamako, cette censure des médias français laisse le champ libre à Moscou pour investir l’espace médiatique. »
3. Éthiopie : l’Occident mis KO
Ca y est l’Éthiopie a gagné la bataille existentielle qu’elle a déclenchée contre l’Occident quand ce dernier par l’intermédiaire de ses agents a tenté via l’affaire du Tigré provoquer son démembrement ! C’est la résistance de son peuple et de son État et surtout leur unité qui a été porteuse. Voici comme RFI annonce la nouvelle de cette cuisante défaite occidentale face à un grand État africain :
RFI écrit : « Quelques heures après que le gouvernement éthiopien a annoncé une “trêve humanitaire illimitée”, les rebelles tigréens du TPLF s’engagent à leur tour à cesser les hostilités. Un signal positif, mais qui ne signifie pas nécessairement le retour immédiat de l’aide humanitaire dans la région. La réponse du TPFL est un pas dans la bonne direction. Dans leur communiqué diffusé ce vendredi matin, les rebelles du Tigré s’engagent en effet à leur tour à “mettre en œuvre” “une cessation des hostilités, effective immédiatement”. En réponse donc à la trêve “illimitée” annoncée jeudi par Addis-Abeba. Des déclarations censées à première vue permettre un retour de l’aide humanitaire dans le Tigré, sous blocus depuis décembre dernier. »
Évidemment un tel d’aveu d’échec de la part un média colonialiste comme RFI ne peut aller sans « oui et mais ». RFI ajoute : « Mais il reste une équation délicate à résoudre. En plus d’un cessez-le-feu, Addis-Abeba attend des rebelles tigréens qu’ils retirent leurs troupes de la région voisine de l’Afar. C’est ce qu’a assuré le ministre éthiopien des Affaires étrangères.
Or le TPFL ne répond pas sur ce point dans son communiqué. Au contraire, il demande au gouvernement éthiopien de “prendre des mesures concrètes pour faciliter l’accès sans restriction au Tigré” et semble en faire un préalable avant un repli, selon des sources diplomatiques. D’autant qu’en décembre dernier, déjà dans l’espoir d’une aide humanitaire rapide pour le Tigré, le TPLF avait reculé. Or cette aide n’est pas arrivée. »
Cela saute aux yeux, mais l’Occident qui tire les ficelles de TPLF veut se réserver un corridor de trafic d’armes et de terroristes le moment venu. On parie sur l’État éthiopien et sa nation pour lui faire échec. La Syrie africaine que l’occident a tenté de créer n’est plus !
Actualité en Afrique :
- Forum transfrontalier Niger-Nigéria sur la lutte contre le banditisme armé dans la bande sud-ouest du Niger
- Cameroun : après trois mois de travaux, la centrale solaire de Guider produit déjà 1,5 MW sur les 15 attendus
- À Lomé, l’Afrique veut faire front contre les cybermenaces
- Le Gabon veut réhabiliter ses 10 aéroports provinciaux
Analyses de la rédaction :
1. Le Mali, liquidateur du FCFA ?
Cela sent le pétard mouillé : voici deux informations communiquées tour à tour par les médias mainstream que sont RFI et Jeune Afrique et qui prouvent à quel point le Mali, le grand Mali a déjà gagné sa bataille contre les sanctions occidentales déguisées, et ce à la fois en raison de cette extraordinaire solidarité interafricaine qui de l’Algérie au Sénégal en passant par les voisins les plus immédiats du Mali, mais encore par la fermeté, l’intransigeance malienne.
RFI écrit : « Les dirigeants de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis à Accra, ont décidé de maintenir les sanctions imposées au Mali. Ils demandent de nouveau une transition de 12 à 16 mois supplémentaires pour permettre une levée progressive des sanctions. Il y a environ une semaine, le médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, a quitté Bamako sans être parvenu à un accord avec les autorités maliennes sur un calendrier pour la tenue d’élections. »
Cette information laisse entendre que la CEDEAO qu’on sait être la caisse de résonance de l’axe US/OTAN ou « Barkhane et Cie » dans l’affaire malienne affiche une certaine fermeté contre le Mali refusant de reculer face à ce qui est l’une des défaites les plus cuisantes de l’Occident en Afrique à savoir l’échec de l’embargo anti-malien. D’ailleurs RFI se montre bien menaçant et menace de façon assez implicite la Guinée dont la junte l’a pris de court en coopérant très étroitement avec les Maliens. Il dit : « Concernant la Guinée, l’organisation sous régionale donne un délai d’un mois, soit jusqu’au 25 avril prochain, pour que soit présenté un calendrier “acceptable” pour la transition. La CEDEAO prévient que le pays fera face à des sanctions si ce délai n’est pas respecté. »
Mais cette intransigeance qu’affriche l’Occident à travers la CEDEAO est-elle vraie ? Rien n’est moins sûr. Voici un deuxième rapport communiqué par un autre média mainstream qui prouve à quel point la Résistance malienne a-t-elle été porteuse, et comme l’État malien a réussi en peu de temps ce que l’Iran a réussi en 4 décennies, et ce contre quoi la Russie combat en ce moment même à savoir « le ratatinage des sanctions » : « Face à un Assimi Goïta qui refuse de céder le pouvoir, les chefs d’État ouest-africains avaient pris des sanctions fortes contre Bamako le 9 janvier dernier. Celles-ci viennent d’être suspendues par la Cour de justice de l’UEMOA. C’est une décision qui change la donne pour le Mali et redistribue les cartes entre Assimi Goïta et les chefs d’État ouest-africains. Alors que ce vendredi 25 mars, la CEDEAO tient un sommet extraordinaire à Accra, la cour de justice de l’Uemoa vient de suspendre les sanctions économiques adoptées contre le Mali le 9 janvier. Face à la volonté d’Assimi Goïta de se maintenir cinq années supplémentaires au pouvoir, les chefs d’État ouest-africains avaient décidé de mesures dures : le gel des avoirs du Mali à la banque centrale commune aux huit États membres de l’UEMOA, celui des entreprises publiques et des organismes parapublics maliens, la suspension du pays de toute assistance financière des institutions internationales… »
En termes de marche arrière et d’aveu d’impuissance, il n’y a pas plus solide, Union monétaire ouest africaine façonné par l’Occident a reculé et suspendu ses sanctions. Jeune afrique écrit : » Bamako a notamment fait valoir que les textes de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) prévoient qu’elle ne peut solliciter ni recevoir de directives ou d’instructions des institutions ou organes communautaires, des gouvernements des États membres de l’UEMOA, de tout autre organisme ou de toute autre personne. Elle ne peut donc être utilisée pour asphyxier un État membre. » C’est donc non seulement une bataille monétaire de gagnée, mais aussi une bataille judiciaire, tout le cartel juridique pro Occident ayant été mis au pas.
Du coup cette dernière partie de l’article de RFI fait rire : « Cette décision n’est pas définitive, souligne un ancien magistrat malien, car elle n’est que « suspensive ». « Cela ne présage pas de la décision définitive que prendra la Cour de justice de l’UEMOA », précise-t-il.
Le lecteur averti a vaguement une impression : la CEDEAO maintien des sanctions qui ont déjà été brisées par cette coalition interafricaine non écrite composée du Mali et de ses voisins près et loin qui continuent à faciliter leurs exportations et les importations maliennes et cela de sorte que le Mali vient de battre sous sanction les records d’exportation du coton. Mais est-ce tout ? Non puisque si l’UEMOA a suspendu ses sanctions c’est parce que la France a peur. De quoi ? De ce que cette façon de contourner les sanctions drastiques par le Mali finit par avoir la peau du FCFA ! Et on sait qu’une fois liquidée au Mali, cette monnaie coloniale ne saurait survivre !
2. Les médias russes sauvés par l’Afrique ?
C’est quoi la raison de cette panique ou presque remord qui s’est emparée des milieux médiatiques français depuis que le Mali a vaillamment interdit des agences de propagande française de diffuser ? Ce n’est pas seulement parce que cette mesure fait cesser une source de déstabilisation et du mensonge en Afrique de l’Ouest d’émettre, une source à l’origine de bien des manœuvres déstabilisateurs, de falsification et d’insinuation, une source qui a plus d’une reprise a menti pour faire renverser des États africains, ou intimider la population.
Et bien ce n’est APS seulement parce que le Mali a privé la France de sa redoutable arme médiatique qui fâche, mais aussi parce que le Mali, sanctionné, et qui a sanctionné USA/France/OTAN en termes médiatiques, fasse élargir son embargo anti-occidental, en faisant émettre les médias russes en Afrique de l’ouest !
Ce sera un double coup et plus qu’assassin dans la mesure où les médias russes interdits de diffusion en Europe pour cause de la guerre en Ukraine trouveront un siège en plein cœur d’Afrique pour diffuser leurs émissions anti-OTAN anti-Barkhane et anti US. Imaginons un instant l’impact que cela pourrait avoir sur les opinions africaines assoiffées d’entendre des paroles vraies qui analyses et dissèquent les crimes occidentaux en Ukraine…. Le Monde a raison de dire : « Les autorités maliennes ont annoncé le 18 mars “suspendre” la diffusion des programmes de Radio France internationale (RFI) et de France 24. Au moment où des mercenaires russes défendent le pouvoir en place à Bamako, cette censure des médias français laisse le champ libre à Moscou pour investir l’espace médiatique. »
3. Éthiopie : l’Occident mis KO
Ca y est l’Éthiopie a gagné la bataille existentielle qu’elle a déclenchée contre l’Occident quand ce dernier par l’intermédiaire de ses agents a tenté via l’affaire du Tigré provoquer son démembrement ! C’est la résistance de son peuple et de son État et surtout leur unité qui a été porteuse. Voici comme RFI annonce la nouvelle de cette cuisante défaite occidentale face à un grand État africain :
RFI écrit : « Quelques heures après que le gouvernement éthiopien a annoncé une “trêve humanitaire illimitée”, les rebelles tigréens du TPLF s’engagent à leur tour à cesser les hostilités. Un signal positif, mais qui ne signifie pas nécessairement le retour immédiat de l’aide humanitaire dans la région. La réponse du TPFL est un pas dans la bonne direction. Dans leur communiqué diffusé ce vendredi matin, les rebelles du Tigré s’engagent en effet à leur tour à “mettre en œuvre” “une cessation des hostilités, effective immédiatement”. En réponse donc à la trêve “illimitée” annoncée jeudi par Addis-Abeba. Des déclarations censées à première vue permettre un retour de l’aide humanitaire dans le Tigré, sous blocus depuis décembre dernier. »
Évidemment un tel d’aveu d’échec de la part un média colonialiste comme RFI ne peut aller sans « oui et mais ». RFI ajoute : « Mais il reste une équation délicate à résoudre. En plus d’un cessez-le-feu, Addis-Abeba attend des rebelles tigréens qu’ils retirent leurs troupes de la région voisine de l’Afar. C’est ce qu’a assuré le ministre éthiopien des Affaires étrangères.
Or le TPFL ne répond pas sur ce point dans son communiqué. Au contraire, il demande au gouvernement éthiopien de “prendre des mesures concrètes pour faciliter l’accès sans restriction au Tigré” et semble en faire un préalable avant un repli, selon des sources diplomatiques. D’autant qu’en décembre dernier, déjà dans l’espoir d’une aide humanitaire rapide pour le Tigré, le TPLF avait reculé. Or cette aide n’est pas arrivée. »
Cela saute aux yeux, mais l’Occident qui tire les ficelles de TPLF veut se réserver un corridor de trafic d’armes et de terroristes le moment venu. On parie sur l’État éthiopien et sa nation pour lui faire échec. La Syrie africaine que l’occident a tenté de créer n’est plus !