la Rédaction du Sillon Panafricain
La France a entamé des négociations avec le président béninois, Patrice Talon, pour accueillir sur son territoire les militaires français récemment expulsés du Tchad. Toutefois, certains estiment qu’il serait préférable pour ces forces militaires de rentrer directement en France, car il y a des risques qu’elles soient également expulsées du Bénin.
Le problème est aussi social pour la France. Que feront-ils de ces soldats si on les ramène directement en France sans transition? Si on les laisse dans les rues, ils vont causer plus d’insécurité et de dégâts, de même si on les déploie dans les TOM. Il y a ce qu’ils appellent dans de tel cas, le PTA.
Il faut les faire rentrer à compte-goutte pour qu’on maîtrise leur débordement car c’est comme de l’eau. En déverser brutalement en quantité tout d’un coup, peut déborder.
On ne peut pas ramener des soldats qui ont séjourné longtemps sur les terrains de combat dans les villes où ils seront oisifs, ignorés, abandonnés et reclassés au chômage. Ca va péter le plomb.
Le Portugal a connu un renversement de régime avec ça en 1975. Ce ne sera pas le cas en France mais ces gens vont déverser leur colère sur des communautés et sur les autorités et ça va faire un vrai désordre qui va salir l’image du pays et le plongé dans une crise dont il aura du mal à s’en remettre et qui profitera à ses concurrents.
Si ses soldats doivent revenir directement, alors ils vont négocier un plan de retrait progressif sur 12 mois.
Les US se permettent de faire des retraits en bloc comme en Afghanistan récemment, parce qu’ils ont un vaste territoire et ont une disparité des Etats. En plus, ils ont des multitudes de bases dans le monde.
Malgré cela, les militaires qui rentrent directement posent de sérieux problèmes sociaux aux US.
La France demande au Bénin d’accueillir les militaires français expulsés du Tchad, suite à la rupture des accords militaires entre les deux pays. Cette décision intervient dans un contexte de recul de l’influence française en Afrique, marqué par les coups d’État au Mali, Burkina Faso et Niger.
Le Tchad, qui a été un partenaire clé de la France dans la région, a décidé de mettre fin aux accords de défense qui liaient les deux pays depuis 1976. Cette décision a été motivée par la volonté du Tchad de diversifier ses partenariats et de renforcer sa souveraineté.
La France, qui avait déjà annoncé une réduction de sa présence militaire en Afrique, est désormais contrainte de repenser sa stratégie dans la région. Le retrait des troupes françaises du Tchad pourrait avoir des conséquences importantes pour la sécurité dans la région, notamment dans la lutte contre les groupes terroristes.
Le Sénégal, qui avait également accueilli des troupes françaises, a également demandé leur départ. Cette décision fait partie d’une tendance plus large de rejet de la présence militaire française en Afrique, perçue comme un symbole du colonialisme.
La Russie, qui a été active dans la région, pourrait profiter de la nouvelle donne pour renforcer son influence. Cependant, il est important de noter que le Tchad a affirmé ne pas chercher à remplacer la France par une autre puissance.
En résumé, la rupture des accords militaires entre la France et le Tchad fait partie d’une tendance plus large de recul de l’influence française en Afrique. La France doit désormais repenser sa stratégie dans la région, tandis que la Russie pourrait profiter de la nouvelle donne pour renforcer son influence.