La communauté internationale ne lâche pas la Guinée où une transition est en cours depuis le 05 septembre 2021, suite à un coup d’Etat militaire. Dans la soirée de ce mardi, 09 novembre 2021, le représentant du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, est arrivé à l’aéroport de Conakry où il a été reçu par le ministre des Affaires Etrangères.
Cette visite n’est pas la première depuis le renversement du régime d’Alpha Condé. Puisque le Nigérien Mahamat Saleh Annadif avait été reçu par la junte en le 13 septembre, moins de dix jours après le coup de force. Il arrive au lendemain d’une réunion de chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO au cours de laquelle son prédécesseur Ibn Chambass a été désigné médiateur de la CEDEAO en Guinée. Une décision qui a été aussitôt récusée par la junte qui, à travers un courrier, a contesté l’opportunité de nommer un médiateur en Guinée.
Entre son premier passage où il disait être venu pour écouter les nouvelles autorités et son arrivée ce mardi, la junte a posé plusieurs actes. En plus des consultations nationales, la junte a rendu publique une charte de la transition et nommé un gouvernement composé de civils et dirigé par un Premier ministre civil. Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation reçoit ce mercredi les différentes entité devant désigner des représentants pour composer le Conseil nationale de la transition (CNT), l’organe législatif de la transition.
Par ailleurs, aucun délai n’est encore donné pour le retour à l’ordre constitutionnel à travers l’organisation d’élection. L’autre principal point de divergence entre la junte et la communauté internationale, c’est le sort du président renversé, Alpha Condé que les autorités de Conakry préfèrent garder d’abord sous leur protection.
Pour le sillonpanafricain.net
Alseny Baldé