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Fermée depuis septembre 2020, la frontière entre la Guinée et le Sénégal pourrait rouvrir après l’accord de coopération militaire et technique signée entre les deux pays et ratifiée le 4 juillet par le Parlement guinéen. Lors d’une conférence de presse animée ce lundi à Conakry, le président du Bloc Libéral, le Dr Lansana Faya Millimouno a salué cette décision des autorités guinéennes et sénégalaises:

« Le combat que nous nous sommes en train de mener aujourd’hui c’est plutôt au retour à une certaine normalité dans ce pays. Que les frontières s’ouvrent, on se félicite déjà qu’avec la Sierra Leone soit terminée, qu’avec le Sénégal qu’on est en train d’aller à un dénouement heureux. Par rapport à cela d’ailleurs, j’ai suivi beaucoup de commentaires qui ont dit qu’un accord avec le Sénégal c’était contre nature par rapport au traité de la CEDEAO. C’est faux. Parce que l’article 76 du traité révisé de la CEDEAO prévoit effectivement le règlement des différends. Et l’une des voies indiquées dans cet article c’est effectivement les accords directs entre les parties en conflit et c’est ce que nous avons vu avec le Sénégal. On souhaite que la même diplomatie qui est en train de résoudre le problème avec le Sénégal puisse continuer pour que les frontières s’ouvrent également avec la Guinée Bissau. »


S’agissant des prisonniers politiques, le président du BL dit qu’il œuvre pour leur libération: « Nos compatriotes qui sont en prison, vous savez que moi j’ai fait une semaine à la maison centrale, la maison centrale des tous les politiques, Alpha Condé est y passé… Chaque fois qu’on a été privé de liberté ce n’est pas une chose normale. On a aujourd’hui des collègues qui sont en prison. Nous, nous sommes en train de se battre pour qu’ils soient libres même si pour certains la procédure a été étudiée par les juges d’instruction et c’est terminé et renvoyé aux tribunaux de jugement, on peut leur accorder une liberté provisoire en attendant que la procédure soit clôturée. »

Il s’est également montré heureux que certains ont pu recouvrir leur liberté par la grâce présidentielle que leur a accordée le président Alpha Condé : « Je félicite le président de la République d’avoir accordé une grâce à certains qui étaient déjà condamnés. La grâce dans tous les pays du monde, ce n’est pas seulement en Guinée, elle se demande. J’ai aussi entendu les gens critiquer le fait que les prisonniers aient demandé pardon et donc, on est en train d’instrumentaliser, oui, l’instrumentalisation de la justice, ça c’est un fait. Mais la réalité de la grâce, dans tous les pays du monde, une grâce présidentielle, elle se demande. Les termes qu’on choisit pour demander la grâce, pour nous c’est un détail. A chaque fois qu’un Guinéen a recouvert sa liberté, moi je m’en félicite et je vais vers ça. »
Pour exiger la libération de leurs collègues et responsables, les jeunes de l’UFDG ont demandé la reprise des manifestations. Pour le Dr Faya, une manifestation est un droit constitutionnel : « Pour ce qui concerne les manifestations, c’est aussi un droit. Notre Constitution a consacré le fait que la manifestation soit un droit. La question que vous me posez, est-ce que dans un contexte de crise sanitaire, c’est opportun ? Ce n’est pas à moi d’en juger ».

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Alseny balde depuis Conakry

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