AFRIQUE, BON A SAVOIR !

KAMA| La Vrai spiritualité Africaine..

Illustration de la spiritualité africaine par Ricardo Chavez Mendez

Les anciens dans les villages connaissent les histoires des petits génies qui sont venus du ciel dans des pépites argentées, qui sont dans les forêts et qui aident et guident les hommes

par Paterne Huston Bushunju

Dans la plupart des anciennes traditions africaines il est question, dans leurs mythes et légendes, de Dieux au pluriel, humanisés, on pourrait dire plus simplement : « humains », avec des traits et caractéristiques d’êtres humains, de petite taille ; ce sont bien des êtres physiques.

On constate, partout en Afrique on voit que les ethnies, les tribus, les clans sont polythéistes. Il y a une pluralité de Dieux, de Divinités, d’Etres Célestes venus du ciel, d’Etres Cosmiques venus du lointain.

Toutefois, au cœur de la majorité des mythes et légendes de tous ces peuples africains il y a un Dieu principal, il y a comme… un Président de tous les Dieux, comme le Président-Chef d’un peuple venu du Ciel, on sent qu’il y a véritablement un dirigeant responsable de l’œuvre de création de la vie sur Terre, tout comme il y en a un dans la Bible originale en Hébreu, et il se trouve qu’il y est justement appelé « Yahvé« .

II est encore appelé « Marcadit » chez les DINKAS du Soudan, et pour eux, le premier homme et la première femme qu’il créa formant ainsi le premier couple (Adam & Eve) y sont appelés « Garang&Abuk« 

Nous avons donc nos mythes et légendes à nous qui relatent la création, nous avons toujours eu nos Religions à nous, qui relatent la genèse de l’Homme. Les Dieux de nos ancêtres étaient des Dieux humanisés, avec des traits et caractères humains, ils étaient physiques, de chair et de sang, ils étaient descendus du ciel dans leurs engins. Ils étaient plusieurs, ils étaient un peuple, avec à leur tête le Dieu suprême qui a dirigé la création. Dans tous les mythes et toutes les légendes des peuples d’Afrique la terre existait déjà, les Dieux l’ont trouvé, et y ont implanté la vie, les animaux, la nature, et l’homme qu’ils ont créé à leur image et à leur ressemblance.

Statut des petits génies venus du ciel

Les chérubins de la Bible originale en Hébreu, nous les connaissons très bien dans nos traditions et cultures anciennes. Ce sont les Dieux humanisés de nos ancêtres, la plupart du temps décrits comme des êtres célestes de petite taille, et souvent de type androgyne.

Nos anciens dans les villages ont gardé ce savoir, ils connaissent encore les histoires des petits génies qui sont venus du ciel dans des pépites argentées, dans des bols d’argent, dans des calebasses brillantes qui volaient. Ils connaissent encore les histoires des esprits-génies qui sont dans les forêts et qui aident et guident les hommes, qui viennent dans les grottes pour les initier et enseigner leurs connaissances aux chefs, ou à ceux à qui ils ont choisi de la donner.

En Côte d’Ivoire, ces grottes, ces cavernes des anciens, ont une entrée qui est le dessin de ces « engins des Dieux », car elle a la forme d’une cloche aplatie… comme si la roche avait été coupée au couteau dans du beurre mou, les formes étant parfaites et représentant tout à fait celles d’une cloche aplatie !

En Ethiopie, les histoires du Roi Salomon venant visiter la Reine de Sabah et arrivant de Jérusalem dans son char volant sont connues de tous, la durée du voyage à bord de son engin était… celle d’un éclair et parfois même il envoyait tout simplement son char volant avec, à l’intérieur, des présents pour la Reine de Sabah, sans que lui-même soit à bord.

En Ancienne Egypte, les lieux autour du Mont Sinaï étaient connus des Anciens sous le nom de « pays des vaisseaux flamboyants » !

Les pépites argentées volantesles calebasses d’argent volantesles bols d’argent volants… tous ces véhicules célestes que nos ancêtres voyaient et décrivaient dans nos traditions comme les « engins des Dieux« , comme « l’engin de Yahvé » – pour nos ancêtres Yahvé était le dirigeant de la création et Président des Dieux – apportent des descriptions équivalentes à celles de la « Merkabah » dans la Bible originale en Hébreu [le Chariot volant qui transporte le trône de Yahvé], des Vimanas [les vaisseaux spatiaux des dieux décrits dans le Mahabarata et le Ramajna Hindous], ou encore de « la nuée » ou de « la gloire de Yahvé » deux expressions employées de nombreuses fois dans la Bible Hébraïque. Toutes ces appellations laissèrent la place dans les langues occidentales – il n’y a pas si longtemps de ça – à la tournure « Soucoupes volantes », remplacée depuis quelques années, par celle d’OVNIs (« Objets Volants Non Identifiés »), [« OVNI » devient « UFO » en Anglais].

Statut des calebasses brillantes qui volaient dans les quelles sont venu les petits génies

Mais nous, africains, il faut absolument que nous retrouvions nos anciennes traditions qui sont belles et qui gravitent autour de la vérité, que nous retrouvions nos « Dieux » (au pluriel), ceux de jadis, nos Dieux humanisés, physiques, qui existent bel et bien, vivent et demeurent naturellement dans le ciel ; alors nous pourrons à nouveau être dans la vérité et la pureté totale.

C’est dans cette voie-là que réside notre « vraie » spiritualité, que se trouve le chemin de la compréhension, le chemin de la conscience et d’une harmonieuse ouverture d’esprit sur l’infini – l’infini dans le temps et dans l’espace – car, aujourd’hui, nous sommes immergés dans le concept inventé d’un « Dieu unique », immatériel, tout puissant, omniprésent, une façon de concevoir le monde que nous imposent nos colonisateurs et leur Religion : un Christianisme… défiguré, dévoyé jusqu’à agir à l’extrême opposé du message de Paix et d’Amour délivré par « Jésus, le Christ »… dont les « Prélats » de cette religion ont le culot de se prétendre les représentants officiels.

Et pour nous, à partir de ce concept-là, toutes les soi-disant « valeurs » qui nous sont inculquées (par la force !) ne font que nous éloigner de la vérité et endorment notre esprit ; de surcroît, elles font prier « Jésus, le Sauveur » par des masses d’Africains… qui ne pourront jamais trouver leur salut » en suivant cette voie imposée par l’Occident !

Ancien Testament ce sont les « Dieux humanisés » de mes ancêtres, c’est la genèse, l’histoire de la création racontée par mon peuple, par les Anciens et je ne peux la comparer uniquement qu’à la Genèse du véritable « Ancien Testament » : la Torah.

Il y a une vérité commune dans toutes les traditions religieuses de nos ancêtres en Afrique, que ce soit au Sud, à l’Ouest, à l’Est ou en Afrique Centrale ; à travers ces traditions, c’est énorme le nombre de points communs qu’il y a entre toutes les religions de par le monde. Partout on parle d’êtres célestes qui avaient la faculté d’apparaître et de disparaître aux yeux des humains comme ils le souhaitaient, tout comme Yahvé pouvait, selon les Hébreux, apparaître soudainement à Moïse, dans un « buisson ardent » par exemple… à une époque rappelons le, où seuls les oiseaux volaient… pour les humains cela viendra aussi, mais beaucoup plus tard dans leur Histoire !

Dans la majorité des traditions religieuses bantoues il est dit que Yahvé et ses autres Dieux, après avoir créé l’homme, s’éloigna de lui et qu’il ne se préoccupa plus de lui, donc, que les créateurs et leur dirigeant sont à un moment donné partis, qu’ils ont laissé l’homme seul sur la Terre. Et les traditions disent aussi qu’avant ce départ des Dieux, il y avait des échanges faciles et aisés entre eux, les créateurs et nous, les humains qu’ils avaient créés.

Les initiés Bwiti

A titre d’exemple, dans les traditions religieuses des pygmées de Semang il est dit : « autrefois, un tronc d’arbre reliait le sommet de la montagne cosmique, le centre du monde, avec le Ciel ; les communications avec le Ciel et les relations avec les dieux étaient alors faciles et naturelles ; à la suite d’une faute, ces communications ont été interrompues et les dieux se sont retirés encore plus haut dans les cieux. »

Mais scrutons aussi d’autres traditions, chez d’autres humains à la peau noire, tels que les Arandas d’Australie centrale : « au Ciel, il y a l’Eternel jeune « altjiranditja », avec les autres Dieux, ils vivent là-bas dans un pays perpétuellement vert, plein de fleurs et de fruits, traversé par la voie lactée. Ils sont tous éternellement jeunes, le grand-père ne se distinguant ni de ses enfants, ni de ses petits-enfants, ils sont immortels comme les étoiles, car la mort n ‘a pas réussi à pénétrer chez eux ». Et, chez les Arandas aussi la communication avec les Dieux fut facile, puis fut, de la même façon, brusquement interrompue, à un moment donné.

Et dans ce cas aussi, le lien est facile à faire avec la Bible des hébreux, la Torah, où Yahvé signifie étymologiquement parlant, « celui qui était, qui est, et qui sera », donc « l’Eternel » et forcément… « Eternellement jeune ». Comment ? Grâce à la science bien évidemment, science, donnant accès à la vie éternelle, que nous terriens commençons petit à petit à découvrir grâce au clonage, le secret de la vie éternelle.

Maintenant venons au Grand Envoyé Prophète Simon Kimbangu pour nous référer à son enseignement réel. Mais pour cela il nous faut faire appel au Mouvement qu’il a créé lui-même et appelé « Kintuadi » (ce qui veut dire Union) ; et non à l’Eglise nommée pourtant « Kimbanguiste« , car celle-ci fut créée après sa mort par son fils cadet, lequel a choisi de collaborer avec l’Administration coloniale et par conséquent a trahi le Prophète son père, pire cette « Eglise Kimbanguiste » a même été plus tard jusqu’à collaborer en R.D.C. (au Congo Kinshasa) avec un certain « Mobutu Sese Seko« .

Le Prophète Simon Kimbangu

Ce qu’il faut garder à l’esprit, constamment, c’est que le Prophète Simon Kimbangu parlait de « Dieux » au pluriel, c’est indéniable : il parlait d’un peuple vivant dans les cieux… et quand il parlait de « nos créateurs » (au pluriel, toujours !)… de « nos pères qui sont dans les cieux » il en parlait avec les termes précis suivants : « BatataNzambi’ A Mpungu », or ce sont les colonisateurs qui nous ont contraints à traduire le terme « Nzambi » par « Dieu », obligeant ainsi notre subconscient à se référer à un Dieu unique, immatériel et omniprésent (… tel ce faux « Dieu » qu’ils ont inventé et auquel ils veulent, à tout prix, nous faire croire !).

Or le mot « Batata » est d’une importance plus que capitale, car dans toutes les langues Kongos, ce mot « Batata » est forcément pluriel sans aucune contestation possible ; littéralement il signifie « les Pères » ou « nos Pères » (au pluriel, une fois encore) c’est donc l’équivalent de « Adonaï » et de « Elohim » en hébreu, qui sont, eux aussi, deux pluriels incontournables et incontestables.

Quand le Prophète Simon Kimbangu emploie les mots suivants : « Mpeve Ya BatataNzambi’ A MpunguTulendo » il ne peut jamais, en aucun cas, s’agir d’un singulier. Ce fait tous les Kongos honnêtes doivent l’admettre et admettre aussi que la traduction française de cette expression, telle qu’on peut la lire aujourd’hui dans les écrits de l’Eglise Kimbanguiste est entièrement fausse, honteusement fausse, écrire : « car l’esprit de notre Dieu tout puissant », c’est complètement en défigurer le véritable sens, car le vrai message de Simon Kimbangu est ici adressé en même temps à plusieurs personnes (encore et toujours « au pluriel ») et non pas à un « Dieu » unique !

Voilà, la vérité des choses ! Face à cela, tout « vrai » Kimbanguiste devrait se révolter contre l’EGLISE DE JESUS-CHRIST SUR LA TERRE PAR LE PROPHETE SIMON KIMBANGU (EJCSK). Quelle trahison pour l’Afrique… quelle soumission de la part des opprimés que nous sommes et restons… quel abandon de cette vigoureuse et salutaire lutte prônée par le Prophète Simon Kimbangu, qui, lui, était bel et bien un « polythéiste » puisqu’il parlait de dieux… au pluriel et priait des dieux… au pluriel !

D’ailleurs il convient de noter que le mot « Nzambi » est aussi utilisé chez les peuples du Gabon, où, dans certaines langues on dit aussi « Nzame » ou encore « Nzambe ». Par exemple chez les Fangs du Gabon l’histoire de l’origine de la vie sur Terre est racontée dans le Mvett : on y parle de gens venus du ciel et ayant une haute technologie, disant que leur chef est « Nzame », dont un des frères est « Zong » et une des sœurs « Ngigone ». « Zong » y est un peu considéré comme le « Satan » ! Le Mvett raconte par ailleurs que ces dieux (au pluriel, une fois de plus) ce peuple, sont des êtres « physiques » qui ont une vie comme les humains, qu’ils sont tous des dieux créateurs suprêmes et qu’ils savent faire des choses qui dépasse l’entendement des humains. On ne peut être plus clair, de nos jours, parlant de ces êtres-là, on dit tout simplement « des Extra-Terrestres » hautement avancés !

Restez des Nôtre !!

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