Par Joël TCHASSOM
Pour le sillon panafricain
Au regard des dégâts causés et non assumés par la colonisation dans divers pays dans le monde – plus près de nous la Nouvelle Calédonie, l’unique solution de réparation au pays victimes semble être une révolution.
La Révolution est l’option légitime pour le redressement et la réappropriation d’une nation longtemps abusée par un système avilissant et rétrograde, qui aspire à son développement, son émergence et surtout sa liberté à son peuple et par son peuple.
La Révolution a permis à plusieurs nations du monde de se positionner dans la catégorie de grandes nations. C’est le cas pour la majorité des cadors donneuses de leçons de l’Occident collectif.
La Révolution, surtout en Afrique, est la seule issue possible pour briser efficacement des ÉGRÉGOREs systémiques et systématiques d’un ordre gouvernant collaborationniste et socio phage.
Seul le sacrifice patriotique qui s’avère être l’épine dorsale d’une vraie révolution doit être accepté par tous afin d’espérer un meilleur avenir pour une Afrique enfin debout par elle et pour elle.
– Elle prône l’équité, aucune injustice n’est tolérable.
– Elle prône le patriotisme, aucun apatride n’est tolérable.
– Elle prône la transparence, aucune corruption n’est tolérable.
– Elle prône le civisme, le courage et le travail.
La Révolution est parfois mal comprise parce-que l’on pense que c’est un régime d’oppression, mais non.
Non seulement la révolution n’est pas un régime politique, mais s’avère être en toute logique, comprise comme un système idéologique réactif dont le rôle est fondamentalement d’ordre curatif.
La révolution a pour essence de briser un système par la seule volonté d’une intelligence commune des masses et donc de par sa structure empirique, elle présente la forme la plus aboutie ; et je dirais même spirituelle, de la démocratie Africaine dite, démocratie populaire.
Une révolution n’est pas un régime, l’on ne saurait la restreindre dans des narratifs qui font pas sens du point de vue des victimes qui savent que leurs Survie entant que peuple et civilisation ne dépend que de la coupure de la gangrène et la stérilisation de tous les instruments qui on jadis été utilisés.
Nous l’avons déjà dit : la transition doit être intemporelle ; la révolution doit prendre le temps nécessaire pour réparer tous les dégâts occasionnés.
En ce sens, la durée de la transition, l’urgence du retour à l’ordre constitutionnel, la durée du mandat, les libertés politiques, les traités internationaux…
Tous des chimères si l’on reste focus sur la logique narrative qui convoque la notion de
révolution !
Une notion qui d’ailleurs ne devrait pas être tabou, c’est plutôt la démocratie à l’occidentale qui d’ailleurs s’est largement exprimée récemment en nouvelle Calédonie qui devraient plier l’échine et se retirer des débats publics quand on mesure sa violence et son niveau de destruction partout dans le monde, tiré par le traineau de l’Occident collectif.
Non, non et non !
Une révolution par essence s’oppose inversement et de façon exponentielle aux causes qui lui ont donné naissance !
Dès Lors, elle n’existe que pour déconstruire les fils qui font la matrice du système a effacer afin de reconstruire une nouvelle matrice plus adaptée à la constitutionnalité, l’identité, la cosmogonie et la cosmologie d’une seule intelligence de masse formant un ensemble homogène et compact.
Il faut donc être dans le camp de la droiture et de l’intégrité pour mieux percevoir la Révolution.
Car au fond, une révolution et surtout celle dont a besoin l’Afrique de demain est pratiquement d’essence spirituelle !
Elle est faite pour les peuples et non pour les politiques !
Vive la RÉVOLUTION !
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