Le président de transition et le Premier ministre aux mains des militaires
Depuis le lundi 24 mai 2021, le président de la transition au Mali, Ba N’Daw et son Premier ministre Moctar Wane ont été conduits dans la ville garnison de Kati, à une vingtaine de kilomètres de Bamako, la capitale.
Des partenaires du Mali ont aussitôt haussé le ton, après une réunion d’urgence tenue, le lundi. En effet, L’ambiance était à la colère pour la Cedeao (Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest), l’Union africaine (Ua), l’Union européenne, la France. D’ailleurs, le Conseil européen condamne ‘’l’enlèvement’’ et se dit prêt à envisager des sanctions qui pourraient être le gel des avoirs des membres de la junte.
Colère des militaires
Le mardi en milieu de matinée, le vice-président de la transition, et numéro 2 de la junte au pouvoir, depuis le 18 août 2020, Assimi Goïta a lu un communiqué à la télévision nationale pour annoncer la mise à l’écart du président et du Premier ministre qui ont été ‘placés hors de leur prérogative’’
Une délégation de la Cedeao, conduite par l’ancien président du Nigéria, Good Luck Jonathan, devrait arriver sur place pour entamer des négociations. De sources renseignées de Sillon panafricain, Il doit se rendre à Kati.
La colère des militaires maliens serait partie de la publication du nouveau gouvernement où ne figure pas le nom des membres de la junte qui jusque-là occupaient le ministère de la défense et de celui de la Sécurité.
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M’BRA Konan