par Badylon Kawanda Bakiman.
Le gouvernement central de la République démocratique du Congo (RDC) vient d’annoncer l’augmentation des salaires des agents et fonctionnaires de l’État afin que leurs situations sociales s’améliorent petit à petit.
Le vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, qui livre cette information à la presse précise que cette augmentation sera de 30% à partir de ce mois d’avril 2022 et de 45% au mois de juillet prochain.
C’est le résultat d’un accord signé en novembre 2021 à Kinshasa entre le gouvernement de la République et l’intersyndicale nationale des agents de la fonction publique. Ces assises étaient dirigées par le vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique lui-même.
Cette augmentation est contenue dans un avenant signé par le ministre de tutelle. Cette mesure concerne aussi bien les agents et fonctionnaires civiles de l’État que ceux de l’armée et de la police nationale.
« Il faut noter cette volonté du gouvernement qui n’est pas une volonté de façade. Cette volonté est non seulement de soutenir l’agent public d’améliorer le pouvoir d’achat, mais également d’améliorer les conditions sociales », a déclaré le ministre de la Fonction publique à la presse.
Il a ajouté que la raison qui a poussé à signer cet avenant avec l’intersyndicale nationale des agents de la fonction publique vient des accords signé en 2021 et de la décision du président de la République, car il avait instruit d’étendre cette augmentation à tous les militaires et policiers.
« L’IPR (Impôt personnel sur les rémunération) qui était à 15% est rabattu à 3%. Le gouvernement a aussi mécanisé 22 800 nouveaux agents. L’augmentation salariale se fera en deux tranches », ajoute-t-il.
Quant aux autres revendications de ces agents, le ministre affirme que tout se fait de façon progressive.
« Je suis dans un forum international des ministres ayant en charge de la Fonction publique dans leurs attributions, Europe Afrique, Asie, Amérique, on essaie de comparer et voir ce qui se passe ailleurs. Aucun pays n’a atteint un geste fiscal de plus de 3%. Il n’y a pas eu. Un rabattement de 3, 4%… non, il n’y en a pas eu. Nous, nous avons atteint 12% du rabattement, c’est un record », a-t-il argué.
Ces mesures sont saluées par des activistes des droits humains du pays.
Via le SillonPanafricain
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