Par Charly KENGNE
À l’issu d’une réunion extraordinaire dimanche 30 Juillet, les représentants des pays membres de la CEDEAO ont annoncé dans un communiqué une série de sanctions contre le Niger et qu’ils prendraient « toutes les mesures nécessaires » y compris « l’usage de la force », si Mohamed BAZOUM n’était pas libéré et rétabli dans ses fonctions de président « dans un délai » d’une semaine.
I- CEDEAO UNE ORGANISATION DÉPASSÉE, OBSOLÈTE QUI VIOLE SES PROPRES TEXTES ET STATUTS
La CEDEAO est une organisation intergouvernementale ouest-africaine. Elle est composée de quinze (15) pays : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la côte d’ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Libéria, la Mali, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
Elle a été créé en 1977 dans un but purement économique. Elle devait, selon les termes officiels de l’organisation, « favoriser la croissance économique et le développement en Afrique de l’Ouest » c’est à dire dans les 15 États membres qui la composent.
Une fois que l’on a fait ce petit rappel, il est important de dire ici que « l’usage de la force » telle qu’annoncée par la CEDEAO est non seulement en totale violation du « Droit International » mais plus encore des textes , lois et statuts qui fondent cette organisation intergouvernementale.
La Charte des Nations-Unies dans ses articles consacre « le Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes », « leur Droit à s’auto-déterminer », et plus encore « la Non ingérence dans les affaires internes des États ».
Dès 1978, la CEDEAO s’est dotée de prérogatives diplomatiques et a adopté un « PACTE DE NON-AGRESSION » pour aider au maintien de la Paix dans la Zone.
Par sa posture va t’en guerre ( CEDEAO) contre le Niger en violation du Droit International et de ses principes fondamentaux tels que :
Le premier ( Subsidiarité) étant particulièrement important, la CEDEAO ne saurait se substituer aux mandats des États membres et donc ne fait pas ce que les pays peuvent mieux faire seuls.
En agissant ainsi la CEDEAO perd immédiatement toute légalité et donc ne saurait continuer d’exister parceque voulant outrepasser toutes ses prérogatives en cherchant à se substituer aux États menbres qui eux sont « SOUVERAINS ».
II- LIENS ENTRE CERTAINS LEADERS DE PAYS DE CETTE SOUS REGION ( CEDEAO) ET LE TRAFIC DE DROGUE
Avant toute chose, il est important de rappeler ici que loin de la propagande entretenue par les médias mensonges et le gouvernement fédéral américain, ce sont les agences américaines telles que la DEA ( DRUG ENFONCEMENT ADMINISTRATION) et la CIA ( CENTRAL INTELLIGENCE AGENCY ) qui entretiennent, financent et contrôlent le trafic de drogue à l’échelle mondiale. Les quelques saisines qui nous sont souvent présentées de temps en temps consistent simplement à :
1- Justifier les gros montants d’argent qui y sont injectés et l’importance de continuer à y injecter de l’argent.
2- Démanteler les circuits ou réseaux marchands qui ne sont pas sous le contrôle de ces agences ( DEA et CIA).
Ce commerce rapporte chaque année des milliers de milliards de dollars donc il en va de soi, « l’Économie américaine en dépend », sans parler de sa « Politique Étrangère » Pour mieux illustrer mes propos, quelques exemples :
A- CONTREBANDE D’OPIUM ENTRE LA CIA ET LE KUOMINTANG
Avant 1949, pour procurer des fonds au KUOMINTANG (KMT) et aux forces loyales au général Tchang Kaï-Chek qui combattaient les communistes de Mao Zedong, la CIA aurait aidé le KMT à passer en Contrebande de l’opium de la Chine à la Birmanie, jusqu’à Bangkok en fournissant des avions de la Compagnie Air America.
B- FINANCEMENT DES CONTRAS DANS LES ANNÉES 1980
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