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Le leader du mouvement des jeunes patriotes de Téra qui a organisé la marche pacifique patriotique contre le convoi des militaires mercenaires de la France, occupant l’Afrique, a été enlevé dans la nuit du 24 au 25 mars 2022 dans son véhicule où il a été retrouvé calciné.

 Actualité en Afrique :

  • Nigeria : budget de 223,4 millions USD pour la construction de la 2ème piste de l’aéroport d’Abuja
  • Côte d’Ivoire : le gouvernement mise sur l’or pour porter la part des Mines dans le PIB à 6 % d’ici 2025
  • Kenya : l’autorité portuaire va intensifier les activités au port de Lamu
  • La Tanzanie veut générer 45 millions de dollars d’ici 2023 grâce aux expéditions d’avocats

Analyses de la rédaction :

1. Niger: encore un assassinat ciblé de Barkhane?

Nouvelle stratégie de Barkhane dans le Sahel, l’assassinat de nombreux activistes anti-France.

Le leader du mouvement des jeunes patriotes de Téra qui a organisé la marche pacifique patriotique contre le convoi des militaires mercenaires de la France, occupant l’Afrique, a été enlevé dans la nuit du 24 au 25 mars 2022. Il a été retrouvé calciné aujourd’hui 25 mars 2022 dans les environs de 11h sur l’axe Téra-Diagourou à peut-être de 2km de Téra. Selon certaines sources, il était en réunion quand les assassins l’ont appelé par téléphone. À présent, on ignore les raisons et les auteurs de cet acte, un acte à travers lequel ces auteurs cherchent à intimider les jeunes patriotes de Téra afin de mettre fin aux mouvements révolutionnaires patriotiques.

Le Niger est devenu comme le Mali à l’époque de l’invasion de la France et Téra est devenu Gao. Toutes les personnes influentes (chef traditionnels, les leaders religieux, les leaders d’opinion …) des villages des communes de Bankilaré, Téra, Goroual et Diagourou sont à Téra ou dans la capitale du Niger Niamey. La menace de l’insécurité monte du jour au lendemain dans la zone des trois frontières de la partie nigérienne depuis que les autorités maliennes ont pris leurs responsabilités face aux menaces terroristes.

Retenez bien qu’à Téra il y a les camps de l’armée tchadienne, le camp du groupe de 5 Sahel (G5 sahel), la compagnie de la garde nationale (GN), la gendarmerie, la police, les Sapeur-pompiers et d’autres forces dites spéciales, mais il est impossible d’aller à 2km de Tera en toute sécurité.

Le constat est que paradoxalement, plus il y a de forces, plus la menace s’amplifie. Est-ce le jeu de la France ?

Et bien effectivement, la France ne compte plus prendre le moindre risque. Sa défaite en Centrafrique et au Mali lui a coûté très cher, ce qui fait qu’elle procède maintenant, et sous les conseils de son maître, les États-Unis, à plus d’offensive contre les populations sahéliennes, tout comme elle l’a fait lors de l’arrêt de ses convois militaires par les populations ; sans hésitation, les militaires français se sont mis à tirer sur les populations pour dégager le passage.

La guerre est ouvertement déclarée contre les populations sahéliennes.

L’affaire est à suivre de près…

2. RCA: un membre rebelle affirme les liens entre la MINUSCA et l’UPC

Un membre de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) s’est rendu à la gendarmerie à Bangui, après son interrogatoire par les autorités, le dénommé Anga Goudemene Saberi Simplice a avoué être membre de l’UPC et a également reconnu la coopération de la MINUSCA avec les rebelles de l’UPC et les détails de l’attaque du groupe contre les FACA et les citoyens.

Il est devenu très connu en République centrafricaine que la Mission des Nations unies (MINUSCA) est à l’origine des calamités dans le pays. Récemment, il y a eu de plus en plus de rapports à travers le pays selon lesquels les soldats de la paix coopèrent avec les rebelles, afin de tuer les civils.

La République centrafricaine se remet encore des sanglants groupes armés et terroristes qui pendant des années ont terrorisé les citoyens et déstabilisé le pays, mais les forces gouvernementales les ont stoppés et expulsés de plusieurs régions du pays.

Anga, qui travaillait comme secrétaire de l’UPC, a reconnu la coopération de la MINUSCA et le général Garga de l’UPC : « Ce que j’ai vu, c’est que le groupe de l’UPC et la MINUSCA entretiennent de bonnes relations. Il y’a eu des rencontres à plusieurs reprises. La première fois le Capitaine de la MINUSCA arrive à la base de Mr Garga, demandant où est le chef de ce secteur ? Garga m’a appelé et m’a demandé si je sais parler français ? J’ai dit « oui » et il m’a dit « vas-y, va chez eux » « qu’est-ce qu’ils veulent ? ». Il m’a demandé de dire à Garga que lui, le Capitaine Baba, il ne voulait pas des gens désordonnés, il voulait des personnes avec lesquelles il allait travailler dans une bonne collaboration et dans la confiance. Le Général m’a demandé de dire au Capitaine qu’il voulait aussi les munitions 0.9. Je l’ai annoncé au Capitaine et il a dit qu’il avait des munitions, mais il ne voulait pas d’argent liquide, mais que l’or seulement l’arrangerait. Garga est d’accord pour fournir de l’or en échange des minutions. Et ils se sont donné rendez-vous le lendemain le temps pour le Général Garga d’aller chercher de l’or au chantier ce vendredi. Le lendemain donc samedi, nous avons pris la route en direction de la MINUSCA ».

Il a poursuivi ses aveux, soulignant que la relation entre la MINUSCA et le groupe armé va au-delà du trafic des armes, mais échange également des renseignements sur les positions de la FACA aux rebelles : « MINUSCA a échangé à maintes reprises des renseignements avec des groupes armés de l’UPC. Et parfois l’organisation, nous donnait des palettes d’eau, des jus », a avoué Anga en ajoutant que « capitaine Baba communiquait directement avec le général et transmettait l’information actualisée sur ce qui se passait sur la grande route et au bord du village ».

À propos de la composition des rebelles, il a clarifié que le groupe de l’UPC a été composé de plusieurs personnes. Il y a eu des Nigériens, des Tchadiens, des Soudanais et des Centrafricains. Mais le plus nombreux était des Nigériens.

Il a reconnu que les rebelles menaient plusieurs attaques contre les forces gouvernementales et les civils : « Avec la population, on a agi très méchamment. On les a attachés avec des cordes, on a fait des exactions sur la population civile ». Il continue : « Il y a eu des attaques à MALOUM que je suis au courant ; le groupe a attaqué 3 fois les FACA et les Russes. Nous avons toujours été repoussés, nous sommes entrés dans la brousse, il y’a eu une attaque au niveau PK21 sur l’axe Bamabri-Ippy, au niveau de la Mairie de Danga-Gboudou ».

Les rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) ont commis de nombreuses atrocités et infligé beaucoup de souffrances au peuple centrafricain avec l’aide de la MINUSCA, sans aucune condamnation de la part de la Communauté internationale. Avec ces propos, on comprend mieux le trafic d’or dans lequel était mouillé le contingent portugais de la MINUSCA, dont l’affaire a été très vite étouffée. Mais également, comment la MINUSCA livre les armes aux groupes rebelles pour alimenter les guerres et justifier ainsi leur présence. Les nombreux arrivages d’armes, de munition et même de mine anti-personnel, dont deux conteneurs ont été saisies dernièrement par les autorités centrafricaines. Et on comprend mieux également, pourquoi la prolongation de leur mandat est toujours discutée sans les Africains. Car leur réponse serait définitivement non.

Ce n’est pas un fait nouveau, maintenant, il serait grand temps que les pays africains entre dans une phase de rupture complète avec ces organes occidentaux. 

3. Chine/Afrique : la Chine et l’Afrique main dans la main à travers les épreuves

Il n’y a pas longtemps, le président Xi Jinping a envoyé un message au 35e Sommet de l’Union africaine, exprimant ses chaleureuses félicitations aux pays et aux peuples africains, reflétant l’amitié indissoluble et durable entre la Chine et l’Afrique.

Le prédécesseur de l’Union africaine était l’Organisation de l’unité africaine, créée en 1963. En juillet 2002, l’Union africaine a tenu son premier sommet, remplaçant officiellement l’Organisation de l’unité africaine et devenant l’organisation intergouvernementale la plus représentative en Afrique.

Au cours des 20 dernières années, l’Union africaine a porté haut la bannière de l’auto-amélioration par l’unité, exploré activement une voie de développement adaptée à l’Afrique, favorisant l’intégration régionale, ce qui a permis d’obtenir des résultats importants, coordonné les pays africains pour qu’ils s’unissent contre l’épidémie de COVID-19, et vigoureusement maintenu la paix, la stabilité et le développement de l’Afrique, conduisant à une amélioration continue de l’influence et du statut international de l’Afrique.

La Chine et l’Union africaine sont des partenaires importants dans la promotion de la construction d’une communauté de destin sino-africaine de haut niveau et dans le maintien de l’équité et de la justice internationales. La Chine est le plus grand pays en développement du monde et l’Afrique est le continent avec la plus grande concentration de pays en développement.

Des rencontres historiques similaires, des luttes communes et des tâches de développement cohérentes ont étroitement lié les deux parties. Depuis la création de l’Union africaine, les relations entre la Chine et le bloc panafricain ont été continuellement élevées à un nouveau niveau. Les deux parties ont fréquemment échangé des visites de haut niveau, le mécanisme de dialogue stratégique Chine-Union Africaine a été établi en 2008 et la confiance politique mutuelle n’a jamais cessé de s’approfondir.

En 2012, le bâtiment du siège de l’Union africaine, construit avec l’aide de la Chine, a été achevé, devenant un nouveau monument de la coopération sino-africaine. Enfin, en 2015 et 2018, la mission chinoise auprès de l’Union africaine et le bureau de représentation de l’Union africaine en Chine ont été ouverts successivement, consolidant davantage encore les relations bilatérales.

Après l’émergence de l’épidémie de COVID-19 en Chine, Beijing et l’Union africaine se sont soutenus et se sont battus côte à côte. En février 2020, le Conseil des ministres de l’Union africaine a publié un communiqué affichant son soutien aux efforts de lutte contre l’épidémie de la Chine. C’est la première organisation régionale importante au monde et sur tout le continent à soutenir publiquement la Chine.

De son côté, la Chine a fourni plus de 100 lots d’assistance matérielle anti-épidémie aux pays africains et à l’Union africaine. Le projet de phase I du siège du Centre de contrôle et de surveillance africain, qui a aussi bénéficié de l’aide de la Chine, a démarré plus tôt que prévu et la pose de sa couverture a été achevée l’année dernière.

La Chine et l’Union africaine ont signé un protocole d’accord sur la construction conjointe du mécanisme de coordination de la coopération « la Ceinture et la Route », marquant l’entrée dans une nouvelle étape de mise en œuvre de la construction conjointe de l’initiative « la Ceinture et la Route » par les deux parties, injectant un nouvel élan à la coopération sino-africaine pour une coopération gagnant-gagnant et un développement commun.

En novembre de l’année dernière, le président Xi Jinping a annoncé lors de la cérémonie d’ouverture de la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) les « neuf projets » de coopération pragmatique sino-africaine, notamment la fourniture d’un milliard de doses supplémentaires de vaccins anti-COVID-19 en Afrique pour aider le continent à renforcer ses capacités de santé publique.

À l’heure actuelle, une situation changeante comme le monde n’en a pas connu depuis plus d’un siècle et une épidémie d’une ampleur jamais vue depuis plus de cent ans sont étroitement liées, et le système de gouvernance mondiale subit lui-même des ajustements profonds sans précédent. Le président Xi Jinping a proposé une initiative de développement mondial pour relever conjointement les nouveaux défis posés par la « pandémie de COVID-19 » au développement mondial.

Cette initiative a reçu des échos chaleureux de la part des pays africains. La Chine accueille favorablement l’adhésion de l’Union africaine et des pays africains à l’initiative mondiale de développement, et est disposée à favoriser l’intégration approfondie de l’initiative à l’Agenda 2063 de l’Union africaine. L’Initiative mondiale pour le développement deviendra un autre stimulant favorisant la coopération sino-africaine et jouera un rôle positif dans la reprise économique et le développement durable de l’Afrique.

L’histoire et la réalité ont prouvé que les relations sino-africaines ne se sont pas développées en un jour et ne sont pas un cadeau fait par d’autres. Bien au contraire, la Chine et l’Afrique avancent ensemble étape par étape dans le même bateau, partageant les bonheurs et les malheurs depuis longtemps.

La grande puissance des 2,7 milliards d’habitants de la Chine et de l’Afrique est une force inarrêtable. La coopération sino-africaine continuera d’améliorer le bien-être des peuples chinois et africain et de créer un avenir meilleur de développement et de prospérité communs.

La rédaction

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