Le Congo veut en effet augmenter ses exportations vers l’espace de l’Union européenne (UE) qui pour l’heure ne repose essentiellement que sur le bois et le pétrole. C’est sur les produits agroalimentaires que la partie congolaise prévoit élargir les échanges commerciaux avec des tarifs douaniers réduits.
Lors des échanges entre acteurs congolais et européens le 13 octobre à Brazzaville, le schéma de préférences généralisées de l’UE a été évoqué. Il s’’agit d’un mécanisme qui permet aux pays en développement d’accéder facilement au marché européen sans barrières douanières.
Le volume total des échanges commerciaux de marchandises a atteint 985 milliards FCFA (2020), alors que les exportations des produits congolais vers l’Europe à la même période ont été estimées à 840 millions d’euros, soit plus de 550 milliards FCFA.
Les besoins du marché européen reposent principalement sur les produits agroalimentaires tels le café, le cacao, les fruits, les épices, le légume, les huiles végétales, les produits de la pêche comme des crevettes et des produits du bois durable. Ces variétés sont produites par les petits producteurs congolais, mais ils doivent augmenter la production et améliorer la qualité pour satisfaire le marché européen très exigeant.
Du côté du gouvernement, la priorité reste la poursuite des réformes des services publics en vue d’assainir l’environnement des affaires et d’encourager l’entrepreneuriat local. « Les exportations du Congo vers l’UE sont très faibles, elles se situent à environ 1,79%. C’est pourquoi, le secteur privé congolais doit saisir cette occasion pour capitaliser les opportunités qu’offre l’UE, à travers le schéma de préférences généralisées, pour booster les exportations », a insisté Pierre Oba, le ministre d’Etat chargé des Industries minières et de la Géologie.
Goma Pahou
pour le sillonpanafricain.net