A la tête d’une haute délégation politique, le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop est arrivé, dimanche 13 février à Téhéran, pour rencontrer son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian. Les deux parties ont discuté de l’expansion des relations bilatérales, des questions d’intérêt commun et des questions internationales. Le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné l’importance de l’Afrique dans la politique étrangère du 13e gouvernement iranien présidé par Ebrahim Raïssi. Faisant référence aux acquis de la République islamique d’Iran dans les domaines industriels, scientifiques, de la santé et médical, il a souligné la volonté de Téhéran de les partager avec le Mali. 2
L’Iran et le Mali envisagent le développement de leurs coopérations dans les domaines de l’éducation, de la santé, des nouvelles technologies, de l’élevage et de l’énergie, en particulier l’énergie solaire. Ils ont convenu d’élaborer une feuille de route dans les plus brefs délais. Pour sa part, Abdoulaye Diop a indiqué que son pays attache une grande importance à ses relations avec l’Iran et a invité les entreprises iraniennes à investir au Mali. Les deux ministres ont décidé de mettre en place une commission mixte qui tiendrait sa première réunion à Bamako. D’ailleurs, M. Diop a convié son homologue au Mali.
A noter qu’il y a trois mois, le ministre togolais des Affaires étrangères Robert Dussey s’est rendu à Téhéran à la tête d’une délégation. Lors de sa rencontre avec le président iranien, Robert Dussey a souligné que son pays souhaitait l’expansion des relations mutuelles avec l’Iran et a condamné les sanctions sévères de l’Occident contre les États et nations indépendants. Le président iranien a déclaré que les pays africains disposaient de ressources naturelles, minérales et humaines riches et talentueuses :
« Tout au long de l’histoire et même de nos jours, les Occidentaux ont cherché à coloniser et à exploiter le continent africain. Les efforts des peuples de ce continent pour maintenir leur indépendance sont précieux et leur réussite sera due au maintien l’identité nationale et culturelle et à leur résistance à l’arrogance »,
a-t-il estimé.
Pour le SillonPanafricain,
LUCMICHEL