20 millions 620 mille dollars, soit environ 202 milliards 500 millions de francs guinéens. C’est le montant du projet de construction de l’Institut National de Santé Publique (INSP). Il est financé par le gouvernement japonais au titre de l’année fiscale 2021. C’est le ministre de la Coopération et de l’Intégration Africaine Amadou Thierno Diallo et l’Ambassadeur du Japon en Guinée, Matsubara Hideo qui ont procédés à la signature de la convention ce mardi 11 mai à Conakry.
Avant d’apposer sa signature, l’Ambassadeur du Japon en République de Guinée, Matsubara Hideo a rappelé que ce projet s’inscrit dans le cadre du renforcement de la sécurité humaine de base de la coopération entre le Japon et la Guinée.
D’après lui, il concourt également à l’objectif de couverture sanitaire universelle qui a été développé lors de la 7ème conférence de Tokyo sur le développement de l’Afrique, (TICAD7) en 2019.
« Cette couverture vise une sécurité sanitaire pour chaque personne, par un renforcement des systèmes de santé. L’Institut National de Santé Publique a donc un rôle central à jouer dans l’amélioration des politique et technique de santé publique en Guinée », a-t-il fait savoir.
Dans la même logique, il a annoncé que d’autres financements sont en cours d’exécution avec un projet de fourniture d’équipements médicaux pour les hôpitaux guinéens et un appui à la Société des Eaux de Guinée (SEG) pour continuer à fournir de l’eau potable aux populations.
Prenant la parole, le ministre de la Coopération et de l’Intégration Africaine, Amadou Thierno Diallo a indiqué dans son allocution que par ce don, le Japon vient une fois encore témoigner tout son engagement à lutter sans relâche aux côtés du gouvernement guinéen pour l’amélioration des conditions de vie notamment sanitaires de sa population en cette période difficile de pandémie de Covid-19 que traverse le monde.
Poursuivant, Thierno Amadou Diallo a fait remarquer que l’INSP permettra à la Guinée d’améliorer son système d’examen par l’aménagement d’installations et d’équipements, la recherche et la formation, contribuant ainsi au renforcement du système de santé publique du pays.
Il faut par ailleurs précisé que le futur siège de l’INSP sera construit à Coyah, une localité située à 50km de la capitale Conakry.
par ALSENY BALDE
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