Dix militaires ont été arrêtés et présentés ce jeudi 27 octobre 2021 au Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale. Ils sont accusés de s’être livrés à des actes qualifiés mauvais par le porte-parole de la gendarmerie nationale, après la prise du pouvoir le 05 septembre dernier par le Comité National du Rassemblement pour le Développement.
« Il s’agit de trois cas. Le premier s’est passé au palais Sekhoutoureya. Après la prise du pouvoir, il y a des militaires du groupement des forces spéciales qui étaient postés pour assurer la sécurité du palais sekhoutoureya. Ils ont réussi à casser des coffres forts et à dérober de l’argent dedans, en devise bien-sûr. Le deuxième cas, s’est passé au niveau du pont 8 Novembre. Là également, il y avait des postes de contrôle qui avaient été érigés et c’est lors d’une des fouilles que deux militaires du groupement des forces spéciales et un gendarme ont découvert dans le coffre d’une dame travaillant au centre médical communal de Matam, la somme de 245millions de francs qu’ils se sont accaparée. Le troisième cas s’est passé à la résidence du haut commandant de la gendarmerie nationale. Lors de la passation de service, un gendarme de la garde rapprochée du haut commandant sortant a réussi à prendre divers objets dans les locaux » a expliqué le lieutenant Aboubacar Saran Bangoura, porte-parole de la gendarmerie nationale.
Après les investigations menées par le pool de gendarmes, il s’est avéré qu’il existe plusieurs raisons de soupçonner que l’infraction de vol peut être retenue à l’encontre des dix militaires mis en cause, renchérit le porte-parole de la gendarmerie nationale.
Les mis en cause ont été déférés devant le procureur militaire près le tribunal militaire permanent de Conakry pour répondre de leurs acteurs.
pour le sillonpanafricain.net
Alseny Baldé depuis Conakry