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Les trois États du Sahel de l’Afrique de l’ouest en transition surprennent agréablement. On leur avait prédit le mal, ils réussissent à combattre le mal. Ils sont sur le point de gagner la guerre que leur a imposé le terrorisme djihadiste. Depuis des années, les pouvoirs élus se battent, mais en marchant sur des œufs. Il devrait surtout veiller au respect des droits de l’homme. Les droits des criminels à vivre au détriment des innocents. Des années durant, les nations unies et les pays européens ont toujours voulu être maîtres de la région. Non pas pour le bien. Mais pour satisfaire leur désiderata.

Ils leur ont promis la misère. C’est vrai que les populations sur place souffrent, en raison de la guerre qui ne donne aucune possibilité aux agriculteurs de cultiver, aux éleveurs de mener leurs activités et aux producteurs dans des domaines divers, de créer de la richesse. Certaines zones sont restées inaccessibles. Pendant longtemps elles ont baigné dans une insécurité alimentaire de taille. Aucune possibilité d’y envoyer des vivres pour des enfants qui ne partent plus à l’école et qui n’accèdent pas aux soins de santé de qualité. C’est la réalité au Mali et au Burkina Faso. C’est sur le point de changer et c’est à l’actif des militaires, arrivés au pouvoir par la force.

Au Niger, le pouvoir élu paraissait beau. Il faisait croire que tout allait bien à Niamey et en provinces. Alors qu’en réalité la sécheresse, la mauvaise gouvernance et le grand banditisme, continuaient d’entretenir une crise majeure. Les nigériens ont pu chasser l’armée française, à la suite des maliens, malgré l’opposition de Paris. L’Elysée et le Quai D’or Say étaient restés dans une défiance systématique pendant une bonne période. Ils ont dû réaliser qu’ils n’avaient pas de choix, devant ce qu’il convient d’appeler, en dehors de toute carricature, la prise de conscience. Les dirigeants comprennent les problèmes de leurs pays et décident de les résoudre avec les moyens à leurs dispositions.

L’Alliance des États du Sahel met un terme au G5 Sahel, un rêve nourrit par des pseudo-démocrates qui n’ont pratiquement rien réussi. Ils ont poursuivi l’agenda de la France et de l’Europe qui conseillaient des méthodes de lutte inefficaces, avec pour objectif à peine voilé, de continuer d’entretenir la crise. Pas de moyens, pas de stratégies. Ce qui est arrivé devrait arriver depuis longtemps. Le choix de Goita, Traoré et Tchiani doit inspirer les dirigeants qui peuvent encore rattraper les choses et sortir du suivisme et de la démission.

Toutes les préoccupations du continent, peuvent trouver leurs solutions sur place. Il suffit de le vouloir pour définir les priorités et s’apprêter à relever les défis économiques et sociaux. Ainsi, nous n’attendrons plus l’aide d’une puissance économique pour trouver la solution à notre crise migratoire. On peut organiser le travail sur place et créer de l’emploi. Ou mieux, offrir plus d’opportunités à ceux qui veulent s’engager dans l’entrepreneuriat. Pour la sécurité dans nos États, nous aurons notre salut, dans la mutualisation des efforts, en créant une force militaire ou des forces par régions.

ALSENY BALDE

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