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La noix de cola, une alliée minceur - Phyto Bien-être
noix de Kola

Le kolatier est l’un des arbres fruitiers les plus cultivés en pays Bamiléké. Son fruit, à qui on reconnait une vertu aphrodisiaque est un excitant utilisé aussi comme coupe faim.
Jusqu’à une date assez récente, la richesse d’un Bamiléké s’évaluait au nombre de kolatiers qu’il possédait dans ses champs. L’importance de cet arbre fruitier dans le patrimoine était tellement élevée qu’il arrivait que le propriétaire cède son terrain tout en gardant son droit de propriété sur les kolatiers.

La kola est chez le Bamiléké ce que le lait est chez les éleveurs nomades. Elle est partagée dans toutes les circonstances de la vie en signe d’amitié et même d’alliance.On n’imagine pas une cérémonie de mariage sans kola. C’est la distribution de la kola, cassée par la mariée, aux invités qui scelle définitivement l’amitié entre les deux familles.

Les Bamilékés sont un peuple d’Afrique centrale, vivant dans la région de l’Ouest Cameroun au « Pays bamiléké », une vaste région de savane des hauts plateaux volcaniques du Grassland.

Il existe des Bamilékés francophones qui occupent l’Ouest du Cameroun et des Bamiléké anglophones qui occupent le Nord-Ouest et une partie du Sud-Ouest, le Lebialem. Il s’agit du même groupe ethnique.

C’est le plus grand groupe ethnique du pays1. Il est proche des Bamouns et des Tikar par leurs ancêtres communs, leurs structures sociales voisines et leurs langues2.

Histoire

Selon les travaux de D. Toukam3, les Bamilékés seraient très peu probablement issus des Baladis d’egypte , les Feelahins/Coptes actuels sont en grande partie reconnus comme des Baladis convertis par la force, mais conservant encore d’énormes pans de leur culture ancestrale. Partis de la Haute-Égypte au ixe siècle de notre ère, les Baladis-Bamilékés arrivèrent en région tikar au xiie siècle.Toutefois il est important de préciser que cette théorie,assez marginale, reliant les Bamiléké aux coptes d’Égypte est rejeté par la majorité des linguistes et des ethnologues pour qui les Bamileke sont issus des peuples nigero-congolais 4

la kola pour sceller les alliances

Bien que la consommation de la kola ne nécessite pas d’initiation particulière, son partage en public obéit à un rituel assez strict.

A l’exception de la cérémonie de mariage au cours de laquelle l’honneur de fendre et de distribuer la kola revient au jeune couple, le privilège de fendre et de partager la kola en public revient dans l’ordre de priorité suivant :

  • au notable le plus âgé
  • au notable le plus influent
  • aux hommes mariés
  • aux femmes mariés.

La personne honorée reçoit la kola, remercie le donneur et remet le ou les fruits à une personne plus jeune ou de statut social inférieur qui se chargera de la distribution à toute l’assistance. Celui qui est chargé du service ouvre les fruits en quartiers et les dispose soit dans la paume de sa main droite soit dans un panier. Le service commence par le notable le plus important et le plus âgés. Suivent dans l’ordre les hommes et ensuite les femmes.

Numérologie de la Kola

Le nombre de quartier d’une kola est chargé de signification. Les nombres impairs et particulièrement le nombre 7 augurent la chance. Demander de la kola à une connaissance est une marque de sympathie dont il est conseillé d’user et, au besoin d’en abuser. Même si vous n’êtes pas particulièrement friand de ce fruit au goût légèrement amer, ne vous privez pas d’en demander aux personnes avec qui vous sympathisez; vous les mettrez plus en confiance et les rendrez plus réceptives.

Manger seul une kola en présence des tiers est perçu comme un acte d’avarice et de refus de d’ouvrir aux autres. Celui a qui on exprime une demande de kola a l’obligation morale d’y donner suite. S’il n’en possède, la courtoisie lui conseille d’en promettre pour la prochaine fois.

(Extrait du : « La’akam ou le Guide Initiatique au savoir être et au savoir vivre Bamiléké » de Léon Kamga)

Pour le www.sillonpanafricain.net

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