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Des acteurs majeurs de l’opposition Camerounaise montre la voie en souscrivant à une charte commune qui vise à rééquilibrer le jeu électoral via une plateforme « républicaine ». Une première depuis des décennies, le signe indien vas t-il être brisé?

ils sont sept partis politiques de l’opposition camerounaise dont les leaders ont signé un communiqué conjoint le 31 mars 2021 et donné une conférence de presse le 1er avril 2021 à Yaoundé pour informer l’opinion nationale et internationale sur cette dynamique qu’est désormais la leur visant à travailler ensemble pour une réforme consensuelle du système électoral.

Des leaders de sept (07) partis politiques de l’opposition ont signé un communiqué conjoint le 31 mars 2021

« Nous, partis politiques signataires du présent communiqué,…avons décidé de travailler ensemble dans un cadre républicain inclusif, avec toutes les parties prenantes du jeu démocratique, afin de mettre en place un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité de notre pays », peut-on lire dans le document remis aux journalistes.

Ils appellent dès lors « tous les autres partis politiques, organisations ou personnalités de la société civile désireux de participer à cette dynamique, à travailler ensemble, dans le cadre du Secrétariat Technique mis en place à cet effet ».
Ce Secrétariat Technique est chargé de recevoir, aux fins d’exploitation, toutes les contributions venant des acteurs suscités au plus tard le 15 avril 2021 à l’adresse e-mail : revisionconse@gmail.com ou aux numéros Whats’App : 696742113/651576797.

LES SIGNATAIRES

Les partis signataires du communiqué « assurent le peuple camerounais de leur engagement à aller jusqu’au bout de leur démarche« , peut-on encore lire dans le document signé par plusieurs figures politiques dont Maurice Kamto, chef du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), candidat arrivé officiellement en 2ème position à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.

On compte aussi parmi les autres signataires, le député Cabral Libii, Président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (Pcrn), 03ème à la présidentielle de 2018 ; le député Joshua Osih ,04ème à la même présidentielle et 01er Vice-Président National du Social Democratic Front (Sdf) ; Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, Présidente Nationale de l’Union Démocratique du Cameroun (Udc) et Maire de Foumban ;le député Pierre Kwemo, Président National de l’Union des Mouvements Socialistes (Ums); Hilaire Dzipan, Leader du Mouvement Progressiste (Mp); et Prince Ekosso, Président National de l’United Socialist Democratic Party (Usdp), absent à la conférence de presse.

Pierre Kwemo insiste sur le fait qu’il s’agit du coup d’envoi d’un processus, et Madame Ndam Njoya souligne que c’est pour la première fois dans l’histoire politique du Cameroun depuis le retour au multipartisme, que des partis d’opposition s’accordent sur un point déterminant.
Il est donc question ici et contrairement au passé d’une alliance sur une problématique claire et de portée générale, et non d’une quelconque alliance électorale entre les partis signataires du communiqué. C’est la première fois dans l’histoire politique du Cameroun que des partis d’opposition s’accordent sur un point aussi déterminant.

Ils affirment d’entrée être

“conscients qu’un système électoral accepté et partagé par tous est garant d’un jeu démocratique crédible, juste, équitable, transparent et pacifique dans une nation ; et qu’il existe de nombreux désaccords sur plusieurs dispositions du code électoral en vigueur ,ainsi que des dispositions obsolètes, des contradictions et des vides juridiques, ce qui fait obstacle à la plénitude de l’exercice d’un droit fondamental, le droit de vote, puis, à l’éventualité d’une alternance pacifique et démocratique.”

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir depuis 1985, a réagi suite à la tenue de cette rencontre de l’opposition à travers un communiqué signé de son secrétaire national à la communication, le professeur Jacques Fame Ndongo. Le code électoral en vigueur ne subira aucun changement en dehors d’un vote à l’assemblée nationale, a-t-il tranché.

peut t’on s’attendre à une suite heureuse de ce sursaut d’orgueil de l’opposition camerounaise?

NZEU’ HEU-NTCHE’ TCHASSOM

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